30 avril 2017, Wrightsville, Caroline du Nord, États-Unis

Voici notre ancrage.

Ya pire comme vue.

Après notre déjeuner, nous partons avec notre lunch et notre bonbonne de propane vide.

Il y a un beau quai public près de l’ancrage et celui-ci est près de la plage.

Nous allons y faire un tour, nous sommes un peu bizarre avec notre propane sur le chariot.

La plage est plus belle que celle de Ste-Augustine, le plus, c’est surement l’inexistence du gros tuyau.

Nous poursuivons donc notre marche jusqu’au propane.

En 2014, lors de notre arrivé à Wrightsville, nous avions vu notre premier palmier et nous avions photographié les filles avec celui-ci.

Voici le 30 octobre 2014

Aujourd’hui, les filles ont bien changées, mais le petit palmier aussi, malheureusement pas dans le bon sens.

Voici le 30 avril 2017.

À défaut d’avoir une table de pique-nique, nous mangeons notre lunch à une station-service fermée.

Nous sommes tout près de l’épicerie, donc en allant en reconnaissance, nous en profitons pour s’acheter un dessert, un bon sorbet au framboise, Mmmm!

Un petit arrêt au Westmarine, cette fois, comme nous sommes sur le chemin du retour, ça coûte moins cher.

Par la suite, comme la station pour le propane est à côté de l’épicerie, on se sépare et je vais faire le plein du propane et Patrice l’épicerie.

Ben oui, Annick fait l’épicerie et Patrice le propane.

Camille qui reste avec moi faire l’épicerie se régale en mangeant des fruits au présentoir, elle vient de dîner et manger un sorbet après tout, il reste de la place.

Sur le chemin du retour, nous rencontrons beaucoup de coureurs. Patrice a trouvé en cherchant sur internet qu’ils ont un marathon chaque mois, donc il y a beaucoup de gens qui court.

De retour au bateau, nous devons nous laver, le problème c’est que l’eau est brune, nous sommes habitués à l’eau translucide, ce n’est pas facile.

En après-midi, nous avons la confirmation de la visite pour le bateau demain à 13h30.

Ceci est l’icône de nos émotions.

Je m’explique, oui nous devons vendre le bateau, mais nous trouvons que c’est trop tôt, en fait moi et les filles voudrions le vendre après New York, là nous serions prête.

Nous allons quand même faire un beau ménage pour que La Smala soit à son meilleur pour une vente, mais demain matin.

27 au 29 avril 2017, Navigation de Ste-Augustine, Floride vers Wrightsville Beach, Caroline du Nord, États-Unis

27 avril

Ce matin, c’est les préparations finales pour la navigation de 3 jours;

  • Enlever le moteur du dinghy
  • Monter le dinghy
  • Enlever la table du cockpit
  • Faire le lit dans le carré
  • Faire du popcorn
  • S’assurer que les lignes de vie sont bien mises.

9h15 nous devons dire au revoir à Ste-Augustine et nous nous dirigeons vers Wrigthsville Beach.

À Wrightsville Beach, il y a une possibilité de vente de notre bateau, un acheteur potentiel va venir le visiter.

C’est une belle navigation, toutes voiles dehors, nous allons à 5,5 nœuds en moyenne avec des vagues de 2 – 3 pieds.

Juste avant le dîner, un groupe de dauphin viennent nous souhaiter bonne navigation.

Comme ils ne sont pas restés très longtemps, je n’ai pas de photo.

Par la suite, nous avons croisé un gros bateau, par chance c’est en plein jour, car il passe juste devant nous et la nuit voir des lumières devant nous n’est pas vraiment agréable.

Pour le souper, je désir réchauffer un peu les pâtes, mais plus de propane, oups!

Nous savions que nous étions proche de la fin, mais comme tout est déjà préparé pour les 3 jours, nous ne sommes pas inquiet, nous allons faire le plein à Wrightsville.

Par chance faire le plein de propane est facile aux États-Unis comparativement aux îles françaises.

Nous mangeons donc nos pâtes froides, mais elles sont très bonnes ainsi aussi.

À 20h15, nous avons encore une belle surprise, nos amis les dauphins sont venus nous souhaiter cette fois une bonne nuit, hi hi!

C’est la première fois que nous voyons des dauphins venir s’amuser à la proue du bateau à la noirceur.

En voyant les photos après coup, nous avons réalisé notre imprudence, les filles sans gilet, le soir à l’avant du bateau.

L’excitation du moment nous fait sauter des étapes importantes, pourtant tout est prêt pour la sécurité, les lignes de vie et gilets sont à la portée de main.

Heureusement rien de dramatique n’est arrivé.

Rassurez-vous nous avons appris notre leçon.

La navigation de soir se passe bien.

Vers 23h30 les vents diminues et les voiles faseillent.

Nous devons donc mettre le génois sous tangons.

Malgré le fait que nous sommes la nuit, la manœuvre se passe très bien, et je vous rassure, nous avions nos gilets et harnais.

Le reste de la nuit se passe bien, je suis seulement plus fatigué que d’habitude.

Mon petit mari est très gentil et fait une plus grande garde pour me laisser dormir.

28 avril

Suite au lever du soleil, les vents ne diminuent pas, ils tombent carrément.

Nous n’avons pas d’autre choix que de nous résigner à partir le moteur, la machine infernale.

Nous montons le volume de la musique et poursuivons la navigation les voiles rentrées.

Pour nous remonter le moral, nos chers amis viennent nous dire bonjour, oui oui les dauphins sont de retour.

Les filles et moi s’amusons à dire que ce sont les mêmes qu’hier et qu’ils nous suivent.

Quoi? Se serait tellement cool! On peut bien rêver.

Les filles leurs ont même donné des noms, elles les reconnaissent par leurs taches, hi hi!

Ok j’avoue, les filles n’ont pas encore de ceinture, mais nous sommes de jour et en plus à moteur.

Patrice réussi à prendre des vidéos des dauphins avec la Go Pro, c’est tellement magnifique1

Avouez qu’ils sont craquants!

Nous poursuivons la navigation avec le sourire.

11h15, les dauphins reviennent, décidément, c’est la navigation aux dauphins.

Pour le dîner, nous sortons le taboulé avec des crudités.

Rien de lourd, car en navigation nous avons moins faim.

C’est une belle navigation, même si nous sommes encore à moteur.

Personne n’a mal au cœur, surtout moi je n’ai pas mal au cœur, yé!

Par contre, il y a toujours cette fatigue qui m’accompagne, je fais une sieste en après-midi, mais je reste lasse.

Comme j’ai mis ma patch pour le mal de cœur en retard, je présume que c’est ça, alors j’enlève ma patch, de toute façon, il n’y a pas grand vague.

Comme Patrice à prit un tour de garde plus grand pour moi, lui aussi fait une petite sieste en après-midi.

Le fait d’avoir le moteur qui nous bourdonne les oreilles n’aide pas n’ont plus à avoir une navigation zen.

16h00, nous essayons de remettre les voiles en ciseau, mais c’est un échec, il n’y a pas assez de vent et les voiles faseillent de plus belle.

Nous poursuivons donc à moteur.

Le coucher du soleil reste quand même aussi beau à moteur qu’à voile.

Un point positif à être à moteur, pas de problème de batterie, moi et les filles allons même écouter un film dans le carré en début de soirée.

À l’affiche, Les Croods.

Patrice va ensuite se coucher en même temps que les filles et moi je prends le premier tour de garde.

Malheureusement je dois réveiller notre capitaine plus tôt que prévu puisque nous approchons du chenal d’entré pour Charleston et il y a beaucoup de lumière, je mis perd.

Plus on approche, plus nous pouvons visualiser qu’il y a plusieurs cargos qui sont en attente pour le passage du chenal.

Nous, nous voulons que traverser le chenal et pas l’emprunter pour aller à Charleston.

Lorsque nous sommes plus près, nous devons réduire notre vitesse pour ne pas entrer en collision avec un cargo.

Par la suite, nous entamons la traversé du chenal et le contrôleur de port nous appelle sur la V.H.F, on nous avise qu’il y a un cargo à côté de nous.

« Ben oui », nous ne l’avions pas vu, franchement il est gigantesque et il a plein de lumière partout, un vrai sapin de Noël.

Une fois que Patrice les avise que nous voulons que traverser le chenal pour poursuivre notre route au Nord ils comprennent et nous souhaite bonne naviguation.

21h00, nous traversons donc le chenal entre deux gros gros cargo, c’est très impressionnant, puisque nous sommes le soir, c’est plus difficile d’évaluer leur grosseur, cela rend l’expérience plus trépidante.

Avant que le capitaine retourne se coucher, le vent se lève.

On remet les voiles; grand-voile et génois et nous poursuivons la navigation tranquillement avec comme bruit de fond l’eau qui percute la coque et les vagues, une musique tellement douce pour les oreilles.

Le reste de la navigation se passe très bien, pas de lumière en vue et le vent reste là pour nous transporter.

29 avril

La navigation est toujours agréable, le vent est toujours là, par contre la fatigue aussi.

Sur toute nos traversée, c’est celle-ci que nous trouvons la plus difficile, ce n’est pas les conditions météorologiques qui rendent la traversée difficile, mais la fatigue pour Patrice et moi.

Nous ne nous rappelons pas d’avoir été aussi fatigués durant une navigation. Nous profitons du calme chacun notre tour pour faire une sieste.

C’est peut-être la fatigue accumulé de Ste-Augustine et notre navigation des Bahamas, nous nous couchions plus tard que d’habitude tous les soirs.

Pendant la sieste de Patrice, nous avons la visite de vous savez qui, et oui je vous le jure nos copains les dauphins viennent nous dire bonjour.

C’est pas croyable, nous nous demandons vraiment si ce n’est pas la même gang qui nous suivent, c’est trop particulier.

Malheureusement le fait d’avoir des dauphins n’est pas tout en navigation, le vent est très important et malheureusement il nous laisse encore tombé.

Nous repartons le moteur.

Le temps est aux jeux, les filles s’amusent à l’intérieur malgré le bruit.

Vers 16h00 il y a une petite brise, là nous pensons à notre affaire; est-ce qu’on continus à moteur et nous arrivons vers 21h00, mais avons-nous assez de diesel???

Ou nous essayons d’ouvrir les voiles et peut-importe la vitesse, nous arriverons quand nous arriverons et nous serons sûr d’avoir assez de diesel pour faire notre entrée dans le chenal de Wrightsville.

Franchement, pas diesel, pas de propane et peu de vent, nous ne sommes vraiment pas choyés.

Finalement nous optons pour la voile, après tout nous avons un voilier et comme Wrightsville égale possibilité de vente du bateau, nous ne sommes pas trop pressés.

Heureusement, la petite brise est devenue grande et nous atteignons une vitesse de 4,5 nœuds.

Nous arrivons donc à l’inlet de Wrightsville à 23h00.

Il y a des bouées de balisage, mais seulement la moitié ont une lumière, évidement c’est à ce moment que notre spot décide de ne plus avoir de batterie.

Je réussi tant mieux que mal à guider mon capitaine avec une petite lampe de poche, finalement tout se passe bien et nous ancrons à 23h30, ouf!

Ce soir Patrice et moi n’aurons pas de problème pour aller dormir.

26 avril 2017, Ste-Augustine, Floride, États-Unis

Ce matin, nous avons fait la grâce matinée, il faut dire qu’on se couche plus tard que d’habitude pour profiter au maximum de la ville.

Nous déjeunons et par la suite nous partons avec le linge sale et les livres d’école à la buanderie de la marina.

Ce n’est pas trop cher, 2$ la brassée, on en profite pour faire un lavage complet des draps et on se paie le luxe de faire sécher.

Pendant le lavage, je fais l’école avec les filles et Patrice va préparer le bateau pour notre navigation des prochains jours vers Wrightsville.

Comme toujours, lorsqu’on change Camille d’environnement, l’école ne se passe pas très bien, elle fait quand même ses pages, mais elle a usé la patience de maman.

Une fois tout propre, nous retournons au bateau avec des vêtements qui sentent bon et des draps tout propre, yé!

Maintenant, nous nous attaquons à la popote pour les prochains jours de navigations.

Mes deux cocottes d’amour mettent la main à la pâte, même si elles sont plus lentes, car elle s’amusent en même temps, je suis très heureuse de les voir m’aider et de les voir rire autant.

Nous concoctons :

  • Riz au curi et poulet.
  • Pâte avec légumes et soya.
  • Taboulé
  • Muffin
  • Barre tendre
  • Pain

Une fois terminé, encore de la popote, mais cette fois c’est l’heure du souper.

Nous soupons tôt ce soir, car pour notre dernière soirée, nous désirons aller marcher dans la ville.

Nous déambulons dans les rues, sans vraiment savoir où l’on va, mais c’est agréable.

Nous entrons dans des galeries d’art et parfois on se dit, avoir de l’argent, je m’achèterais bien ça et parfois ouach! Mais qui veut avoir ça, hi hi!

Au bout d’un moment, nous arrivons devant le collège Flagler, Wow!

Aujourd’hui c’est un collège, mais antérieurement, c’était un hôtel de luxe.

Il a été construit en 1888, par Henry Flagler, l’Hôtel Ponce the Leon est tout simplement extraordinaire.

Pat et moi, on retournerait volontiers à l’école pour s’instruire dans cet établissement historique d’une beauté incomparable.

En 1968, ils ont investi $54 million en restauration et préservation.

Voici le portail.

Et son jardin.

Nous sommes entrés à l’intérieur, mais nous étions limités dans les accès.

Même les gouttières sont exceptionnelles.

Juste en face du collège, il y a le « City Hall and lightner Museum», qui était anciennement le « Alcazar Hotel » qui est tout aussi majestueux.

Il a été construit lui aussi en 1888 par Henry Flagler.

Par contre, nous avons manqué les heures de visite pour l’intérieur.

Une fois que le soleil se couche, nous retournons tranquillement au bateau pour une bonne nuit de sommeil pour compenser avec les trois jours à venir.

25 avril 2017, Ste-Augustine, Floride, États-Unis

Patrice vide les réservoirs d’eau pour que l’on puisse mettre de la bonne eau, puisque malheureusement, l’eau que nous avions mise au Abacos n’était pas très bonne, un peu salé.

Donc, Patrice et moi faisons des voyages d’eau le temps que les filles terminent leurs exercices.

Par la suite, nous partons pour le Publix, une petite ride de dinghy et 5 minutes de marche.

Nous achetons notre dîné sur place et allons le manger sur des bancs un peu plus loin.

Nous allons aussi voir la plage, le gros choc !

L’eau n’est plus turquoise, le sable n’est plus blanc et fin et pour couronner le tout, il y a un gros tuyau pour je ne sais quelle raison qui brise la vue.

Comme nous n’avons pas le goût d’aller faire une petite saucette, nous allons faire l’épicerie.

Me retrouver dans une grosse épicerie Américaine, je me sens un peu perdue, dépassée, il y a trop de chose.

Je ne reconnais même pas les pommes, elles sont rendues grosse comme des pamplemousses, une pourrait être bonne pour nourrir une famille de 4.

Faire le tour des allées prend un temps fou, par chance j’ai ma petite liste pour me remettre sur le bon chemin.

Dans les légumes, je trouve des chayottes, elles ne sont pas cher, un peu de nourriture réconfortante en souvenir des Antilles.

Par contre une fois à la caisse, la caissière et le commis sont bien embêtés, il n’y a pas de numéro et ils ont aucune idée de ce que c’est et même si je dis le nom ????

C’est peut-être mon anglais aussi, hi hi, mais dire chayotte avec un accent anglais ce n’est pas facile.

Le commis doit donc aller chercher le code pour la caissière.

Sur le chemin du retour, il y a un hôtel qui nous fait rire moi et Pat, nous avons en mémoire celui du film «La Florida ».

Il y a même la piscine sur le bord de la route.

Nous allons ensuite porter l’épicerie au bateau pour ensuite repartir pour marcher dans la belle ville.

Nous rentrons dans une boutique de vêtement et sur un mur, il y a des étiquettes pour y inscrire une prière où un souhait.

J’en profite pour écrire nos vœux de mariage que Patrice et moi avons signés.

Nous aimons beaucoup marcher dans les rues et de voir les petites boutiques, nous entrons en sachant qu’on achètera rien, mais c’est quand même le fun.

Il y a une confiserie où il y a des pommes aux caramel, mais 6$ la pomme c’est cher, Patrice nous assure donc qu’au retour au Québec, il va nous en faire plein de pareil, Mmmm! J’ai hâte.

Nous finissons notre tour par le fort Castillo de San Marcos, l’extérieur seulement.

En passant sur le bord de l’eau, nous avons pu voir des dauphins, il faut dire qu’à Ste-Augustine, il est facile de voir des dauphins, nous en avons vus chaque jour.

Malheureusement l’eau n’est pas comme aux Bahamas à Georgetown, où nous pouvions sauter à l’eau et aller nager avec eux.

Par la suite; douche, souper, coucher de soleil et dodo.

Bonne nuit!

24 avril 2017, Ste-Augustine, Floride, États-Unis

En après-midi, nous retournons marcher en ville, cette fois pas jusqu’à l’aéroport, nous profitons de la beauté des architectures des bâtiments.

Ste-Augustine est vraiment une de nos ville coup de cœur de la côte Est des États-Unis, c’est en fait la plus ville de la Floride.

Elle a été fondée en 1565 et a été à la main des Espagnols, Anglais, pirate, Espagnole….. et finalement Anglais.

Seulement se promener dans les rue est une attraction en soi. J’adore la petite rue piétonnière avec les belles boutiques et galerie d’art.

Il y a tant de belles maisons historiques et bien conservées. Patrice et moi en prendrions bien une comme ça.

Nous allons voir la plus vieille maison, mais pour y entrée, c’est payant et cher. Nous nous contentons d’une photo extérieure.

Ensuite, nous décidons de traverser le « Bridge of Lions » pour aller voir le phare sur Anastasia Island.

C’est encore une longue marche, mais les filles marchent sans se plaindre.

Pour aider les filles à suivre, nous nous payons deux grosses slush à 1$ avec petits bonbons.

Une fois arrivé au phare, bien sûr c’est payant, 12$ par adulte et 9 $ pour les enfants. Comme nous venons de visiter celui de Hope Town dans les Abaco, nous sommes bien avec le fait de la voir que du bas.

Aux États-Unis, ils ont beaucoup de beau parc qui sont bien entretenus, nous avons pris un petit moment pour prendre une photo de famille.

Sur le chemin du retour, comme il est passé 17h00, nous arrêtons manger au « Mellow Mushroom », une pizzéria.

Un autre congé de popote et de vaisselle, mais $$$$ pour le portefeuille.

C’était très délicieux!

En traversant le pont, nous avons eu droit à un beau coucher de soleil avec La Smala.

Au retour, nous allons prendre une bonne douche chaude et Go dodo!

21 au 23 avril 2017, Navigation de Great Sale Cay, Abaco, Bahamas vers Sainte-Augustine, Floride, États-Unis

Réveil avec le lever du soleil.

Nous n’avons pas le temps de chômer ce matin, il reste plein de préparatifs à faire pour la traversée.

Préparation du voilier :

  • Vérifier les goupilles des haubans
  • Installer les lignes de vie
  • Monter le moteur du dinghy
  • Faire le lit dans le carrée
  • Faire du pain
  • Finir le repas de Pâte aux soyas pour la navigation
  • Faire du popcorn
  • Couper les légumes pour faire des crudités

Nous sommes finalement près à 9h45, départ à la grand-voile et ensuite nous installons le génois sur tangon.

Vitesse de 4 à 5 nœuds.

C’est très calme et paisible comme navigation, je réussi même à faire des pages pour le blog.

Ce qui est triste c’est qu’on quitte les Bahamas et nous allons aux États-Unis.

La fin de l’aventure approche à grand pas.

Les enfants s’amusent bien ensemble dans la navigation, parfois elles viennent faire leur tour dans le cockpit prendre une petite pause câlin et retournent en bas.

À 20h00, nous nous préparons pour la nuit, nous rentrons le génois sous tangon et gardons que la grand-voile.

20h45, nous quittons le « bank » donc les Bahamas.

Pour le souper, je cuisine le reste du poisson « mutton snapper » avec patates pillées.

Nous avons la chance d’assister à un beau coucher de soleil.

C’est toujours plus spectaculaire durant la navigation.

Dès que nous entrons dans le golf Stream, nous prenons de la vitesse puisque nous avons le courant avec nous, nous sommes maintenant à 8 – 8,5 nœuds.

Les filles en profitent pour lancer leur bouteille à la mer, espérons que celle-ci va voyager un peu.

C’est une navigation sans lune, mais comme il y a peu de nuages, nous pouvons contempler les belles étoiles; la grande ourse évidemment, mais aussi Orion.

Nous passons une belle nuit, les vagues sont de 3 à 4 pieds, mais parfois une de 6 pieds arrive sans qu’on s’en attende et nous gîtons un peu plus.

Cela reste quand même une très belle sortie en mer.

22 Avril 2017



8h00, nous remettons le tangon pour le reste de la journée, les vagues on diminuées et notre vitesse est de 6 à 7 nœuds.

13h15, un beau dauphin vient s’amuser devant notre voilier, c’est tellement magique à chaque fois.

Le temps est aux jeux; échec, dessins et Uno.

La mer est calme, très peu de vague, ça rend la navigation dès plus agréable.

Encore une fois, le coucher du soleil nous offre un sublime spectacle haut en couleur.

Le reste de la nuit se passe à merveille.

23 avril 2017

Vers 3h00 du matin, nous devons réduire les voile pour ne pas arriver trop tôt, le passage de l’inlet pour Ste-Augustine n’est pas catégorisé comme simple.

En fait, c’est qu’ils doivent constamment vérifier le balisage puisque les bancs de sable bouge beaucoup.

Nous voulons arriver à la clarté, puisqu’il y a des bouées qui ne sont pas allumées.

Nous débutons notre passage dans l’inlet à 6h00 am et tout se passe très bien le chenal est très bien balisé et il y a de l’eau en masse.

Une fois passé, Patrice appelle la marina et il nous assigne le mooring 27, malheureusement il y a quelqu’un dessus ?? On nous assigne dons le numéro 8, qui est plus près du chenal, mais plus loin du bruit de la ville.

Les filles se réveillent et nous prenons un bon déjeuner en regardant la vue extraordinaire de cette belle ville.

La position de notre mooring nous offre une vue de première qualité sur le pont, (Bridge of lions).

Par la suite, nous allons à la marina payer pour nos nuits, mais surtout pour recevoir les cartes de douches.

À la marina, un homme parle très bien français et nous explique où sont les épiceries.

Maintenant que nous sommes arrivés, nous devons aller faire les douanes, nous nous dirigeons donc vers l’aéroport de Ste-Augustine.

Nous espérons très fortement qu’ils vont accepter de faire nos douanes, car sinon nous allons être obligé d’aller à Jacksonville, soit 45 minutes de voitures que nous n’avons pas.

C’est une très longue marche, il nous faut environ 2 heures pour atteindre la petite guérite. Il n’y a personne, seulement une petite boîte avec une sonnette, Patrice sonne, mais pas de réponse.

Comme il n’est pas tout-à-fait 11h30, nous décidons d’aller voir à l’aéroport s’il y a des voitures à louer, pour le plan B et s’il y a un téléphone.

Bien sûr qu’il y a des voitures, le seul hic, il reste que les autos de prestige à 120 $ U.S la journée.

Par chance il y a un téléphone gratuit, Patrice réussi à parler à l’agent des douanes et immigration et il va nous recevoir plus tard, mais là il est occupé.

Nous devons aller attendre à la guérite et il va venir nous ouvrir.

Nous attendons une heure devant la petite boîte avant de voir l’agent arriver avec sa voiture.

Celui-ci a été très claire, nous ne pouvons pas embarquer dans sa voiture il faut marcher jusqu’à son bureau.

Une fois dans les bureaux, il est très sympathique et nous avons tous nos papiers en règle avec un nouveau « cruising permit » à 19$.

Nous sortons à 15h30 et nous n’avons pas encore dîné.

Sur le chemin du retour, nous arrêtons dans un Wendy’s et prenons 4 fois un 4 pour 4$, (un hamburger, une frite, 4 croquettes et une liqueur). Un gros lunch de malbouffe, bienvenue aux États-Unis.

Sur le chemin du retour, nous arrêtons voir les attractions possibles et leurs tarifs, tout est très cher.

Nous arrêtons vite vite au « The old jail », mais nous faisons le tour de ce qui est gratuit.

Pour le plaisir de prendre quelques photos cocasses.

Nous arrêtons par la suite au « Fontain of youth », mais là aussi c’est très cher et ils sont sur le point de fermer.

Ce qui est magnifique, c’est la rue pour s’y rendre, l’arche que forment les arbres est de toute beauté.

De retour au bateau, nous prenons nos effets pour aller prendre une bonne douche, en plus il y a de l’eau chaude, Mmmm! C’est tellement bon!

Comme nous avons dîné très tardivement, nous n’avons pas très faim pour le souper, nous regardons donc un film avec du popcorn.

Nous avons marché beaucoup aujourd’hui et nous allons nous coucher avec de la bonne fatigue, le seul point négatif, j’ai des phlyctènes énormes aux deux talons.

20 avril 2017, Navigation de Pensacola vers Great Sale Cay, Abaco, Bahamas

Nous sommes lève tôt ce matin, nous levons l’ancre à 7h00 avec grand-voile, pas de moteur.

C’est une navigation vraiment agréable, calme avec grand-voile 100% et génois tangonné avec vent arrière.

Vitesse de 5,5 nœuds en moyenne avec des vents de 10 nœuds.

Nous avons même l’impression que nous sommes ancrés.

Nous avons la chance d’avoir un dernier gros poisson au Bahamas, un beau Mutton Snapper de 30 pouces et 16 livres.

Une fois que nous changeons de cap, nous enlevons le tangon et poursuivons avec grand-voile seulement.

Nous profitons de cette navigation calme pour refaire une petite séance photo avec la robe de mariée.

Nous ancrons vers 12h00 et puisque le soleil et l’eau turquoise sont magnifique, nous faisons une autre séance photo avec tout la gang, Sonia de No Agenda vient nous aider.

Une fois fait, nous allons tous à la plage de l’autre côté de l’île pour prendre du sable et photos de notre dernière plage des Bahamas.

Et bien sûr une photo de notre belle gang.

Ensuite vite au bateau car nous avons beaucoup à faire pour la grande traversée de demain.

  • Ménage
  • Riz aux poulets et curry
  • Salade de patate
  • Œufs dure
  • Barre tendre
  • Muffin

Nous soupons avec notre suber bon Mutton snapper et gardons le reste pour la navigation.

Ouf! Toute une journée!

En soupant, nous apprécions notre dernier coucher de soleil des Bahamas. Demain, direction la Floride…

19 avril 2017, Navigation Manjack vers Pensacola, Abaco, Bahamas

Comme vous pouvez le constater, nous n’avons pas un voyage de noces ordinaire, disons que nous l’avons fait avant avec nos filles.

Par contre nous faisons ce que nous aimons par-dessus tout, de la voile.

7h30, départ pour la navigation avec grand-voile et génois.

C’est une très belle navigation avec vent arrière, vitesse de croisière 6.5 nœuds en moyenne.

11h30, ancrage à Pensacola, nous y retrouvons Perla et No Agenda.

Après le dîner, nous allons mettre notre artéfact dans l’arbre du côté océan avec No Agenda.

Il y en a vraiment beaucoup, c’est très beau.

Patrice décide de mettre le nôtre très haut, sur une des branches.

Finalement nous allons tous sur la branche pour prendre une photo cool!

N’oubliez pas que nous n’avons plus d’assurance hein!

Par la suite, nous allons à une petite plage avec No Agenda et Perla.

Nous sommes tous un peu triste puisque la fin des Bahamas approche, c’est notre avant dernière plage.

Nous profitons du moment pour placoter.

Reste de la soirée tranquille, demain une dernière petite navigation aux Abacos.

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