27 au 29 avril 2017, Navigation de Ste-Augustine, Floride vers Wrightsville Beach, Caroline du Nord, États-Unis

27 avril

Ce matin, c’est les préparations finales pour la navigation de 3 jours;

  • Enlever le moteur du dinghy
  • Monter le dinghy
  • Enlever la table du cockpit
  • Faire le lit dans le carré
  • Faire du popcorn
  • S’assurer que les lignes de vie sont bien mises.

9h15 nous devons dire au revoir à Ste-Augustine et nous nous dirigeons vers Wrigthsville Beach.

À Wrightsville Beach, il y a une possibilité de vente de notre bateau, un acheteur potentiel va venir le visiter.

C’est une belle navigation, toutes voiles dehors, nous allons à 5,5 nœuds en moyenne avec des vagues de 2 – 3 pieds.

Juste avant le dîner, un groupe de dauphin viennent nous souhaiter bonne navigation.

Comme ils ne sont pas restés très longtemps, je n’ai pas de photo.

Par la suite, nous avons croisé un gros bateau, par chance c’est en plein jour, car il passe juste devant nous et la nuit voir des lumières devant nous n’est pas vraiment agréable.

Pour le souper, je désir réchauffer un peu les pâtes, mais plus de propane, oups!

Nous savions que nous étions proche de la fin, mais comme tout est déjà préparé pour les 3 jours, nous ne sommes pas inquiet, nous allons faire le plein à Wrightsville.

Par chance faire le plein de propane est facile aux États-Unis comparativement aux îles françaises.

Nous mangeons donc nos pâtes froides, mais elles sont très bonnes ainsi aussi.

À 20h15, nous avons encore une belle surprise, nos amis les dauphins sont venus nous souhaiter cette fois une bonne nuit, hi hi!

C’est la première fois que nous voyons des dauphins venir s’amuser à la proue du bateau à la noirceur.

En voyant les photos après coup, nous avons réalisé notre imprudence, les filles sans gilet, le soir à l’avant du bateau.

L’excitation du moment nous fait sauter des étapes importantes, pourtant tout est prêt pour la sécurité, les lignes de vie et gilets sont à la portée de main.

Heureusement rien de dramatique n’est arrivé.

Rassurez-vous nous avons appris notre leçon.

La navigation de soir se passe bien.

Vers 23h30 les vents diminues et les voiles faseillent.

Nous devons donc mettre le génois sous tangons.

Malgré le fait que nous sommes la nuit, la manœuvre se passe très bien, et je vous rassure, nous avions nos gilets et harnais.

Le reste de la nuit se passe bien, je suis seulement plus fatigué que d’habitude.

Mon petit mari est très gentil et fait une plus grande garde pour me laisser dormir.

28 avril

Suite au lever du soleil, les vents ne diminuent pas, ils tombent carrément.

Nous n’avons pas d’autre choix que de nous résigner à partir le moteur, la machine infernale.

Nous montons le volume de la musique et poursuivons la navigation les voiles rentrées.

Pour nous remonter le moral, nos chers amis viennent nous dire bonjour, oui oui les dauphins sont de retour.

Les filles et moi s’amusons à dire que ce sont les mêmes qu’hier et qu’ils nous suivent.

Quoi? Se serait tellement cool! On peut bien rêver.

Les filles leurs ont même donné des noms, elles les reconnaissent par leurs taches, hi hi!

Ok j’avoue, les filles n’ont pas encore de ceinture, mais nous sommes de jour et en plus à moteur.

Patrice réussi à prendre des vidéos des dauphins avec la Go Pro, c’est tellement magnifique1

Avouez qu’ils sont craquants!

Nous poursuivons la navigation avec le sourire.

11h15, les dauphins reviennent, décidément, c’est la navigation aux dauphins.

Pour le dîner, nous sortons le taboulé avec des crudités.

Rien de lourd, car en navigation nous avons moins faim.

C’est une belle navigation, même si nous sommes encore à moteur.

Personne n’a mal au cœur, surtout moi je n’ai pas mal au cœur, yé!

Par contre, il y a toujours cette fatigue qui m’accompagne, je fais une sieste en après-midi, mais je reste lasse.

Comme j’ai mis ma patch pour le mal de cœur en retard, je présume que c’est ça, alors j’enlève ma patch, de toute façon, il n’y a pas grand vague.

Comme Patrice à prit un tour de garde plus grand pour moi, lui aussi fait une petite sieste en après-midi.

Le fait d’avoir le moteur qui nous bourdonne les oreilles n’aide pas n’ont plus à avoir une navigation zen.

16h00, nous essayons de remettre les voiles en ciseau, mais c’est un échec, il n’y a pas assez de vent et les voiles faseillent de plus belle.

Nous poursuivons donc à moteur.

Le coucher du soleil reste quand même aussi beau à moteur qu’à voile.

Un point positif à être à moteur, pas de problème de batterie, moi et les filles allons même écouter un film dans le carré en début de soirée.

À l’affiche, Les Croods.

Patrice va ensuite se coucher en même temps que les filles et moi je prends le premier tour de garde.

Malheureusement je dois réveiller notre capitaine plus tôt que prévu puisque nous approchons du chenal d’entré pour Charleston et il y a beaucoup de lumière, je mis perd.

Plus on approche, plus nous pouvons visualiser qu’il y a plusieurs cargos qui sont en attente pour le passage du chenal.

Nous, nous voulons que traverser le chenal et pas l’emprunter pour aller à Charleston.

Lorsque nous sommes plus près, nous devons réduire notre vitesse pour ne pas entrer en collision avec un cargo.

Par la suite, nous entamons la traversé du chenal et le contrôleur de port nous appelle sur la V.H.F, on nous avise qu’il y a un cargo à côté de nous.

« Ben oui », nous ne l’avions pas vu, franchement il est gigantesque et il a plein de lumière partout, un vrai sapin de Noël.

Une fois que Patrice les avise que nous voulons que traverser le chenal pour poursuivre notre route au Nord ils comprennent et nous souhaite bonne naviguation.

21h00, nous traversons donc le chenal entre deux gros gros cargo, c’est très impressionnant, puisque nous sommes le soir, c’est plus difficile d’évaluer leur grosseur, cela rend l’expérience plus trépidante.

Avant que le capitaine retourne se coucher, le vent se lève.

On remet les voiles; grand-voile et génois et nous poursuivons la navigation tranquillement avec comme bruit de fond l’eau qui percute la coque et les vagues, une musique tellement douce pour les oreilles.

Le reste de la navigation se passe très bien, pas de lumière en vue et le vent reste là pour nous transporter.

29 avril

La navigation est toujours agréable, le vent est toujours là, par contre la fatigue aussi.

Sur toute nos traversée, c’est celle-ci que nous trouvons la plus difficile, ce n’est pas les conditions météorologiques qui rendent la traversée difficile, mais la fatigue pour Patrice et moi.

Nous ne nous rappelons pas d’avoir été aussi fatigués durant une navigation. Nous profitons du calme chacun notre tour pour faire une sieste.

C’est peut-être la fatigue accumulé de Ste-Augustine et notre navigation des Bahamas, nous nous couchions plus tard que d’habitude tous les soirs.

Pendant la sieste de Patrice, nous avons la visite de vous savez qui, et oui je vous le jure nos copains les dauphins viennent nous dire bonjour.

C’est pas croyable, nous nous demandons vraiment si ce n’est pas la même gang qui nous suivent, c’est trop particulier.

Malheureusement le fait d’avoir des dauphins n’est pas tout en navigation, le vent est très important et malheureusement il nous laisse encore tombé.

Nous repartons le moteur.

Le temps est aux jeux, les filles s’amusent à l’intérieur malgré le bruit.

Vers 16h00 il y a une petite brise, là nous pensons à notre affaire; est-ce qu’on continus à moteur et nous arrivons vers 21h00, mais avons-nous assez de diesel???

Ou nous essayons d’ouvrir les voiles et peut-importe la vitesse, nous arriverons quand nous arriverons et nous serons sûr d’avoir assez de diesel pour faire notre entrée dans le chenal de Wrightsville.

Franchement, pas diesel, pas de propane et peu de vent, nous ne sommes vraiment pas choyés.

Finalement nous optons pour la voile, après tout nous avons un voilier et comme Wrightsville égale possibilité de vente du bateau, nous ne sommes pas trop pressés.

Heureusement, la petite brise est devenue grande et nous atteignons une vitesse de 4,5 nœuds.

Nous arrivons donc à l’inlet de Wrightsville à 23h00.

Il y a des bouées de balisage, mais seulement la moitié ont une lumière, évidement c’est à ce moment que notre spot décide de ne plus avoir de batterie.

Je réussi tant mieux que mal à guider mon capitaine avec une petite lampe de poche, finalement tout se passe bien et nous ancrons à 23h30, ouf!

Ce soir Patrice et moi n’aurons pas de problème pour aller dormir.

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