8 mai 2017, Navigation de Pantego Creek vers Buck Island, Caroline du Nord, États-Unis

Beau lever du soleil, mais ce n’est pas chaud, il fait 15 ° dans le bateau, ce n’est pas facile de sortir du lit tout chaud.

6h00 nous partons, Patrice sort le gros kit aujourd’hui (merci Richard, ils sont bien pratiquent).

Pendant la pause, c’est en pyjama à pattes qu’Alice brave le froid. Faut dire que le soleil est sorti et qu’il a réchauffé un peu.

Nous sommes près d’une basse militaire, nous avons des jets et hélicoptère qui passent sans arrêt au-dessus de nous.

Même que durant le dîner, un jet est passé tellement proche de nous qu’il a fait une demi vrille et j’ai pu voir le pilote.

C’est une autre longue journée à moteur dans l’intra costal. Nos seules diversions, sont les avions, le paysage et les oiseaux sur les bouées.

Ah oui j’oubliais, les ponts à faire ouvrir, comment les oublier.

En après-midi, nous pouvons enlever des couches de vêtement, le soleil nous réchauffe, mais au vent, ça prend un petit manteau.

Nous sommes stupéfaits de voir que même au beau milieu de l’intra costal, nous devons faire attention aux bouées de pêcheur, ils en mettent vraiment partout.

Par chance, elles sont plus visibles que celles en Jamaïque.

17h00, nous remettons nos couches enlevées plus tôt, le soleil descend et Brrr! Ce n’est pas chaud.

Puisque nous devons arriver vers 18h00, je vais préparer le souper tout de suite pour avoir qu’à le faire chauffer au four lorsque nous seront ancré.

Je fais donc un bon grits pour le plaisir de Camille. En plus j’ai fait la vaisselle.

18h15, Nous ancrons à Buck Island, pauvre capitaine, il est brûlé.

Une chance que le repas est déjà prêt. J’en prends soins de mon petit capitaine.

7 mai 2017, Pantego Creek, Belhaven, Caroline du Nord, États-Unis

Ce matin, c’est très froid dans le bateau, nous avons un gros 16°.

Pour se réchauffer, nous changeons un peu, pas de tisane au cul de girafe, hi hi!

Aujourd’hui, c’est un bon chocolat chaud avec guimauve surdimensionnée.

En après-midi, nous allons marcher dans la ville.

C’est bien comme endroit, une petite ville pittoresque.

Patrice trouve toujours un spot pour prendre internet et trouver la météo des prochains jours.

Nous poursuivons notre marche jusqu’à l’épicerie Food Lion, c’est bien et c’est moins cher qu’à Ste-Augustine.

Pour notre cher capitaine, nous achetons le nécessaire pour lui faire une bonne salade césar aux poulets pour souper.

En soirée, Camille aide Patrice à réparer le tiroir des ustensiles.

Disons que j’avais brisé un des séparateurs, mais que Patrice avait ensuite achevé le reste en voulant montrer que j’étais une brise fer.

Nous allons au lit tôt, puisque demain nous partons au lever du soleil pour une autre navigation au froid.

6 mai 2017, Navigation de Cedar Creek vers Pantego Creek, Belhaven, Caroline du Nord, États-Unis

Ce matin, le soleil est de retour, mais il n’est pas encore assez haut pour nous réchauffer.

6h30, nous levons l’ancre, la marée a monté et nous sommes dans 6,4 pieds d’eau.

Ça frotte un peu au début, mais nous sommes vite sortis de la vase.

Après avoir montée l’ancre, j’ai les pieds complètement gelés.

Patrice sort sa tuque et mitaines.

Pour se réchauffer un peu, les filles et moi ont se fait des tisanes,

Alice dit alors un lapsus tellement drôle que je vais le partager avec vous.

Elle me demande si dans sa tisane il y a des « culs de girafes ».

Là je dis : « Quoi! »

Et elle répète « cul de girafe ».

Là je pars à rire et je lui dis : « tu veux dire des clous de girofles »

Et là tout le monde rit aux dépens de la pauvre Alice.

Maintenant, c’est une plaisanterie qu’on aime bien lui rappeler.

Une fois bien réchauffées avec les tisanes, c’est l’école : une belle dictée pour bien commencer, hi hi!

Aujourd’hui, nous avons la chance d’ouvrir le génois pour éteindre un peu le moteur.

Nous traversons le Pamlico River et le Pungo River à la voile.

Ancrage à 15h15 à Pantego Creek.

L’eau est vraiment pas belle, Alice fait l’expérience de pomper de l’eau avec la pompe à pied dans une tasse blanche, ouach!

*(La pompe à pied pompe l’eau sous le bateau)

Je vous laisse sur notre beau coucher de soleil, bonne soirée!

5 mai 2017, Cedar Creek, Caroline du Nord, États-Unis

Ce matin c’est le déluge et nous avons des orages avec gros vent.

Nous récoltons un peu d’eau de pluie pour se laver, habituellement nous allons sur le pont pour se laver directement avec la pluie, mais là il fait vraiment trop froid.

Nous restons ici pour une nuit encore, ce n’est pas le moment de naviguer dans l’intra costal.

En après-midi, on s’occupe; jeux, blog et moi quand il fait froid et qu’il pleut, je fais du dessert.

La bibitte à sucre en moi est ainsi réconfortée, hi hi!

Cette fois ce n’est pas très compliqué, j’utilise le mélange de brownies que nous a donné Vamos, merci!

Des brownies chauds sur la table de la cuisine, c’est tentant! Après le souper, il en manque déjà la moitié.

Comme nous avons une autre longue journée de navigation demain, nous allons nous coucher tôt, juste après le coucher du soleil.

Je me réveille vers 10h30, plus capable de dormir, je suis bien réveillée.

Je décide d’écouter un film.

Vers 11h30, je trouve que le bateau bouge bizarrement, je pense qu’on est échoués.

Je vérifie sur les instruments, eh oui, nous sommes échoués, le profondimètre indique 5,9.

Bon, ok, nous sommes échoués dans de la vase, rien d’inquiétant, je retourne me coucher et je dors jusqu’au lendemain.

4 mai 2017, Navigation de Hammock Bay vers Cedar Creek, Caroline du Nord, États-Unis

5h45 am, c’est le réveil.

C’est les yeux collés que je sort pour monter l’ancre, je suis vite réveillée par le froid, je suis nu pied et le ponts est glacé.

Je commence à lever l’ancre, Ouach! C’est dégeux, je dois rincer la chaine au fur et à mesure, car elle est pleine de vase.

Par chance, l’ancre n’a pas ramené un gros moton de vase et seul le fait que Patrice avance le bateau la fait se rincer correctement.

Nous partons donc avec le lever du soleil, nous avons un seul pont à faire ouvrir.

Patrice met ses mitaines, mais garde son short, vous ne pouvez pas voir sur la photo, mais il porte aussi des bas et des pantoufles.

7h00, nous passons le Onslow Beach Bridge, ce qui nous fait entrer dans la zone d’exercice de tir militaire.

Comme les lumières ne clignotent, il n’y a pas d’exercices aujourd’hui, ouf!

C’est quand même spécial de voir des tanks sur la rive.

8h00, c’est nos amis les dauphins qui passent près de nous, ils sont en mode repas et ne viennent pas jouer, petite déception pour nous.

9h00, l’école commence, c’est que ce sont de vrai marmottes ces cocottes. Aujourd’hui, français écriture.

12h00, nous allons à une vitesse raisonnable, tout va bien et tout d’un coup, BOUM! 5, 4 pieds sous le bateau, nous sommes dans de la vase, donc il est facile pour notre capitaine de nous sortir de là!

14h30, Nous devons faire le plein de diesel et faire un pumpout, Patrice appel donc une marina, mais comme il y a beaucoup de vent et de courant, ils nous suggèrent fortement d’aller à l’autre qui est protégé du vent.

Comme nous étions prêts à aller à la marina, nous avions déjà nos défenses.

Et là, oups! Une défense se décroche et tombe, vous vous souvenez, il vente beaucoup et il y a beaucoup de courant, et bien ce n’était pas vraiment le moment et en plus nous sommes dans le chenal pour la marina.

Patrice fait des prouesses en manœuvrant La Smala et moi je réussi à récupérer notre défense.

Comme c’est moi qui les avais installées, par la suite j’ai les gros yeux du capitaine qui me regarde.

15h00, nous accostons au Morehead City Yacht Basin, le plein de diesel, d’eau et le pumpout se font rapidement, nous en profitons aussi pour se débarrasser des poubelles.

Le reste de la navigation se passe sans anicroche.

17h30, nous contournons les bouées de pêcheur et se trouvons une place pour s’ancrer à Cedar Creek.

3 mai 2017, Navigation de Wrightsville vers Hammock Bay, Caroline du Nord, États-Unis


C’est un réveil plus difficile ce matin, mais il faut partir tôt car la course pour faire lever les ponts commence aujourd’hui.

6h30, je lève l’ancre, c’est plus difficile dans 20 pieds que dans 10, mais je vais me faire plus de muscle.

C’est frisquet lorsqu’on part, je sors les mitaines pour notre capitaine.

Aujourd’hui, nous avons 3 ponts à faire ouvrir, Patrice doit donc synchroniser notre navigation avec les heures d’ouvertures.

À part le bruit du moteur, la navigation dans l’intra costal se passe bien, c’est moins pire qu’on pensait.

Il y a de beaux paysages et pas de vagues.

Il y a de l’école en navigation aujourd’hui, Français, mathématique et une dictée, elles ne peuvent pas dire que sa gîte trop, hi hi!

À 11h00, nous avons la possibilité d’ouvrir le génois et de fermer un peu le moteur, de la belle voile, nous avançons calmement.

De toute façon nous devons prendre notre temps pour ne pas arriver trop vite au prochain pont.

En après-midi, le capitaine fait plaisir au filles et il les laisse prendre un peu la barre.

Il est plus difficile pour Camille de garder le cap, mais elles se débrouillent bien.

Elles sont sérieuses.

Même si nous ne sommes pas en mer, nous avons la chance de voir des dauphins.

Par contre, ils sont moins enjoués et ils ne viennent pas jouer à la proue.

Comme c’est calme comme navigation, moi et Camille ont fait des barres tendres aux graines de lin.

Comme nous sommes aux États-Unis, il n’est pas rare de voir des avions de l’armée passer au-dessus de nous. Ici c’est un avion hélicoptère le Boeing-Bell V-22 Osprey.

Vers la fin de la navigation, nous avons un petit moment spécial, nous revoyons une maison qui nous avait tant marquée lors de notre premier passage, la belle maison rose.

Contrairement à notre premier palmier, la maison et encore en superbe condition.

Nous ancrons finalement le bateau à 16h15 à Hammock Bay, il peut y avoir des exercices militaires, mais présentement tout semble calme.

La couleur de l’eau est tellement brune que je ne vois même pas le crochet pour la chaîne.

Bon, souper tôt et dodo de bonne heure, nous devons faire une autre longue navigation demain.

2 mai 2017, Wrightsville, Caroline du Nord, États-Unis

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Patrice doit appeler les douanes à chaque changement d’ancrage, le problème c’est que nous n’avons pas de téléphone et que les douanes n’ont pas la V.H.F.

Patrice part donc à la recherche d’un téléphone pas trop cher.

Lorsqu’il revient, il a trouvé un petit téléphone « flip » pour la somme de 86,19$ U.S, c’est super nous avons les appels illimités aux États-Unis, le problème, on connaît personne, hi hi!

Comme nous voulons quitter demain, nous retournons à l’épicerie faire des provisions.

Au retour, nous avions apporté nos effets pour prendre une douche au quai.

Oui il y a une douche public au quai, y’a pas d’eau chaude, mais c’est de l’eau douce.

Par chance nous avons le soleil avec nous.

Suite à la douche, un des pêcheurs sur le quai public a attrapé un petit requin « Bonnethead » de la famille des requins marteau. 

Alice a été la courageuse pour le prendre dans ses mains.

La peau d’un requin est vraiment bizarre, si tu le flatte dans un sens sa glisse et dans l’autre sa « brake ».

Après la douche, nous retournons au bateau pour un souper tardif.

Ensuite nous nous préparons pour la navigation de demain, nous allons naviguer dans l’intra costal, cela risque d’être spécial.

Je vous laisse sur la vue du coucher de soleil de notre fenêtre de chambre.

Bonne soirée!

1er mai 2017, Wrightsville, Caroline du Nord, États-Unis

Ce matin, c’est le gros ménage.

La Smala va être propre propre.

Si jamais il n’est pas vendu, nous aurons au moins un bateau propre, ça fait toujours du bien un ménage du printemps. Hi hi!

À 13h30 nous sommes au quai, Patrice part avec l’acheteur potentiel et sa conjointe. Les filles et moi ont restent au quai.

Les filles s’amusent avec la trottinette.

Pendant la visite, les filles et moi allons voir les magasins de souvenirs et de linge près du quai.

Nous n’achetons pas de souvenirs, ce n’est pas de vrai souvenir, tout est fabriqué en chine, à quoi bon acheter ça ici.

Camille s’achète quant à elle un toutou gros yeux pour poursuivre sa collection.

Lorsque la visite est terminée, nous partons tous ensemble vers un autre magasin, le Redix.

En 2014, il y avait de grosses aubaines, des crocs à 7$ et 9$.

Mais cette fois, comme nous sommes dans le gros de la saison, il n’y a pas d’aubaine à faire.

En soirée, dans l’attente de la réponse pour le bateau, nous écoutons un film.

Par la suite nous avons la réponse, elle est négative.

Nous sommes soulagés et en même temps déçu, c’est bizarre.

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