Le CAAP

Ce matin nous déjeunons tranquillement et je fais un pain pour qu’il puisse lever durant la navigation.

Nous ne pouvons passer devant la grotte sans prendre des photos souvenirs comme en 2015.

Par la suite, nous allons voir la sirène, malheureusement l’eau est trouble à cause des gros vents d’hier.

En plus, il y a beaucoup de courant.

Il n’y a que moi qui descends pour s’asseoir au piano.

C’est sûr qu’il y a de la déception, car en 2015, les conditions étaient toutes autres.

Une fois fait, de retour au bateau pour la douche et préparation pour le départ.

9h00 c’est parti! Direction Lee Stocking Island. Navigation à moteur.

C’est une petite navigation de moins d’une heure, mais nous mettons quand même les lignes à l’eau.

On ne sait jamais, nous pourrions être encore chanceux.

Eh bien, non. Pas de poisson au bout de la ligne, heureusement nous en avons dans le frigo.

9h50, ancrage devant l’île fantôme de Lee Stocking, l’ancien centre de recherche abandonné.

Nous voulions aller plus loin, à Perry’s Peak, mais nous ne passons pas à marée basse, nous allons donc passer la nuit ici et demain à la marée haute, nous irons plus loin.

Comme nous sommes devant, nous en profitons pour aller visiter la ville.

Nous avons un petit sourire et de belle pensée pour nos amis de Bahamas 2014-2015 lorsque nous avons passé dans le garage.

Que de souvenir de cet endroit, principalement la Téquila.

Comme nous aimons la marche, nous continuons jusqu’à la plage côté océan.

De retour au bateau, nous préparons, pour le souper, une autre partie de la belle dorade d’hier.

Le vent se matin sont de retour à un 20 nœuds.

Cela fait bien assez longtemps que nous sommes à Bell Island, oui c’est magnifique, mais il y a d’autre chose à voir.

9h20, c’est un départ.

La navigation va bon train, bel allure, vitesse de 6,5 nœuds en moyenne, le soleil est de la partie, c’est magique.

Pour poursuivre cet état de béatitude, ça mord à l’une des lignes, yé!

Malheureusement, lorsque Patrice vérifie la ligne, il n’y a plus de tension.

Patrice remonte le reste de la ligne pour vérifier le leur, au même moment, ça mord sur l’autre ligne.

Nous le laissons s’épuiser un peu et Patrice continu de remonter l’autre ligne et il y a quelque chose au bout???

Le capitaine regarde et se rend compte que c’est une mâchoire, oups! Pauvre poisson, j’espère qu’il va survivre.

Oui oui c’est vrai l’autre ligne. Go go Pat la ramène.

Wow, ça l’air gros, nous sommes tous excités.

C’est vert, super une dorade (Mahi-mahi) l’excitation monte encore plus.

Une fois proche, le capitaine me dit de prendre le crochet et de me préparer.

Là il me dit, il faut que tu le piques par en dessous, mais pas trop bas, pas dans la partie qu’on mange et faut pas l’échapper.

Mon stresse augmente un peu, je ne veux pas manquer mon coups, et là il dit, si tu es capable prend le par les ouïes, Ah c’est plus facile comme ça pour moi.

Alors une fois la dorade à ma portée j’entre le crochet dans son ouïe, yé je réussi.

Là je remonte le poisson, ouf! Ce n’est pas léger.

Pour l’instant il ne se débat pas beaucoup, mais une fois au-dessus du banc arrière, il gigote et je l’échappe, au même moment l’hameçon se décroche.

Là j’ai les gros yeux du capitaine.

Mais, j’ai un ange avec moi, la dorade tombe dans le cockpit.

OUF!

Maintenant, nous avons une belle dorade qui fait le bacon dans le cockpit.

Il y a du sang qui revolent partout.

Patrice demande donc à Camille d’aller chercher la vodka, bizarre elle sait où elle est????

Une petite, non une grosse dose de vodka à la dorade et elle se calme, enfin!

Nous avons maintenant une scène de crime à bord, mais au moins 4 repas, hi hi!

Voici la scène.

Et voici le trophée

Là notre capitaine retrouve son sourire. Une dorade de 6 kg , 43 pouces.

Nous sommes vraiment contents, il y a deux ans, nous perdions nos leurres et n’attrapions jamais rien.

C’est bien beau tout ça, mais là il faut le dépecer et nettoyer le carnage du cockpit, je n’ai pas besoin de vous dire que ça ne sent pas la rose.

Patrice, s’installe sur la plateforme pour le dépessage, et il prend l’initiative d’accrocher la dorade avec une corde pour ne pas l’échapper, mais lui il ne met même pas sa ceinture.

Il ne faut pas qu’il tombe.

Même si nous remettons les lignes à l’eau, ça ne mord plus le reste de la navigation, nous avons de quoi faire de toute façon.

Ancrage à 16h00, devant la belle grotte. De beau souvenir revient en surface de ce bel ancrage.

Pour souper… de la dorade, Mmm! Délicieux! Je nous gâte et en fait beaucoup, cette fois Camille va avoir le ventre plein à la fin de son assiette.

5h00, nous sommes réveillés par les vents qui commencent à augmenter, rien de très alarmant pour l’instant, mais il annonce du 40 nœuds et si il y a orage du 50 nœuds.

Durant l’école, Patrice prépare le bateau pour les gros vents qui approchent.

• Ajoute de la chaîne
• Range tout ce qu’il y a dans le cockpit
• Roule les drapeaux
• Vérifie le bon fonctionnement du moteur (au cas où)

13h00, nous avons pour l’instant un maximum de 30 nœuds constant. Selon les gens à la V.H.F le gros des vents devrait arriver d’ici une heure.

Que faire d’autre que d’attendre.

14h00 contre toute attente, les vents tombent ouest très faible, plus rien, pas une vague.

Comme ça reste calme, j’en profite pour faire une petite sieste.

Une heure se passe sans que le vent n’augmente.

Comme il y a toujours une possibilité d’avoir de gros vent, pas question de quitter le bateau.

Nous regardons un film avec du popcorn.

Au souper, toujours rien??

C’est finalement vers 19h00, que les vents recommencent, un vent de 30 nœuds soutenu du nord-ouest.

Évidement il fait noir, Patrice met donc l’alarme de mouillage.

La nuit se passe bien, nous avons des vents de 30 à 35 nœuds toute la nuit.

Finalement nous n’avons pas eu le gros des vents qu’ils annonçaient, tant mieux!

Pendant la vaisselle des filles, je vais faire un peu de kayak, je m’approche de l’île privé, malheureusement je ne suis pas du côté ou il y a quelque chose à voir, juste qu’ils ont de belles plages.

Par la suite, nous partons avec les filles refaire l’ascension du Bell Rock (le rocher percé). Cette fois Patrice nous prend en photo.

Par la suite nous suivons les sentiers dans la montagne, il y a plusieurs beau points de vues.

Une fois de retour au bateau, c’est au tour des filles de partir en kayak.

Une autre belle journée sur La Smala s’achève.

Une bonne nuit de sommeil avant les gros vents de demain.

Pendant l’école, le capitaine répare le haut-parleur extérieur de la V.H.F et moi je fais du pain.

Après le dîner, les filles font la vaisselle, c’est tellement long.

J’en profite pour m’étendre au soleil, mais c’est tellement long que j’ai le temps de m’assoupir, résultat j’ai un coup de soleil sur ma lèvre.

Patrice en profite lui aussi pour s’assoupir dans le hamac sous les panneaux solaires.

Quand les filles terminent enfin la vaisselle, nous allons porter les filles à la plage et moi et Patrice retournons aux grottes.

Nous voulons essayer de prendre de meilleures photos, mais c’est tellement humide, que même si nous amenons un chiffon pour nettoyer la lentille, il y a toujours un flou.

Comme nous avons bien aimé l’expérience de souper au bord du feu, nous répétons l’expérience ce soir juste nous quatre.

Délicieux, agréable, inaccoutumé et tellement extraordinaire.

Une belle soirée signée La Smala

Ce matin, nous changeons l’ancre de place, pas de beaucoup, mais un 15 à 20 pieds pour pouvoir mettre plus de chaîne puisqu’il y a un gros coup de vent qui s’en vient.

Nous voulons nous éloigner le plus possible des coraux.

Par la suite la routine recommence; déjeuner et école.

L’envie de cuisiner me tente aujourd’hui, je fais du pain et banane et des muffins.

En plus, pour le dîner je confectionne de succulents rouleaux de printemps.

Une autre bel après-midi commence et il y a tant de chose à faire dans le coin.

Nous commençons par l’aquarium, ou nous nourrissons très généreusement les poissons avec du gruau de Ma Bulle qui était malheureusement infesté de bibitte.

Au moins il avait plus de protéine pour les poissons.

Alice s’amuse à essayer de les toucher tellement il en a.

Alice s’amuse à les nourrir en reculant, tout le banc la suit. Je pense qu’ils aiment le gruau.

C’est vraiment beau, il y a même une grosse langouste, mais nous sommes dans un parc, alors nous faisons que la regarder.

Par la suite nous allons montrer l’île de Johnny Deep, en fait nous ne savons pas si elle est encore à lui avec son divorce.

Au retour. Un arrêt à l’avion, un tout petit avion sur le dos, il y a beaucoup de courant et il n’y a que moi et Alice qui y allons.

Comme il fait encore un beau soleil, nous décidons de faire le tour de Bell Island en dinghy, nous sommes curieux.

C’est une belle grosse île privé, ils ont creusé dans la roche un gros trou pour y faire entrer un gros yacht.

C’est quand même spécial qu’ils aient le droit de faire cela puisque nous sommes dans un parc où nous ne sommes pas supposés prendre le moindre petit coquillage.

Nous allons ensuite à la petite île (banc de sable) où nous étions ancré la dernière fois.

Avec Ma Bulle, nous y construisons un inukshuk, il est vraiment extra.

De retour ensuite au bateau pour dessablage et désalinisation corporel avec un peu de savon et d’eau douce, hi hi!

Ceci clore notre journée.

9h00, nous levons l’ancre. Petite navigation à moteur.

Nous passons à l’intérieur des îles de Compasse Cay et Cambridge, c’est tellement beau que je reste presque toute la navigation à la proue.

11h00, nous approchons de l’ancrage. Sur la carte c’est indiqué qu’il n’y a pas d’eau un peu plus au sud de l’ancrage inscrit par active capitaine, mais la couleur de l’eau nous montre autre chose, nous avançons donc tranquillement et nous nous ancrons dans un 12 pieds d’eau facilement.

Nous sommes seuls dans notre petit coin.

Ma bulle s’ancre un peu plus loin et Caribou s’ancre eux aussi tout près à Cambridge.

Une fois le dîner terminé, nous partons revoir les caves de Compasse avec Martine de Caribou et Ma Bulle.

Par la suite, nous allons voir le « Garden Coral », mais ce n’est pas fameux, il y a beaucoup de coraux morts, mais il y a des poissons.

C’est vrai qu’après tout ce qu’on a vu, nous sommes rendu plus sévères.

Un petit « grouper ».

Une belle après-midi comme j’aime, remplie d’activités extraordinaires.

Quoi de mieux pour terminer cette belle journée, qu’un souper cuit sur le feu à la plage.

Nous partons donc à 16h30 avec notre nourriture et allons rejoindre la gang à la plage du Bell Rock (notre rocher percé).

David a déjà bien entamé le feu et nous commençons la cuisson de notre papillote de légume et des saucisses.

Une agréable soirée qui change la routine du repas à bord.

En plus c’est notre dernière soirée avec Caribou, il retourne vers le nord dès demain.

Nous savions que c’était pour arriver, la marée est descendue ce matin tôt et nous nous sommes échoués de nouveau en douceur.

C’est à 5h30 que les petits boum boum nous réveil.

Dès que la marée est assez haute pour partir, nous changeons de place, nous allons dans un peu plus profond.

Aujourd’hui, nous décidons d’aller faire un pique-nique au  « Bubble bath » de Compasse Cay, mais avant, nous allons voir les grottes.

Une fois sur place, il y a une houle qui arrive et les vagues tapent la roche. Comme nous devons plonger pour s’y rendre et que nous avons aucune idée de ce qu’il y a de l’autre côté, nous décidons de revenir une autre fois lorsque se sera plus calme.

Nous allons donc tout de suite au « Bubble bath ». C’est vraiment beau et nous avons de la « bubble » pour notre argent, même que lorsque la vague arrive, il est difficile de rester sur place.

Malheureusement, malgré toute les fois où nous disons aux filles de faire attention pour ne pas se blesser, car nous n’avons plus d’assurance, une blessure survient.

Eh oui! Notre cher capitaine trouvait qu’il ne voyait pas assez bien et il est monté plus haut. Résultat, quand la grosse vague est arrivée, il n’a pas pu se retenir et il est tombé la cheville sur la roche piquante.

Donc, entorse à la cheville et quelques écorchures.

Nous prenons donc une pause pour dîner avec vue sur le bain.

Par la suite, comme la houle semble moins grosse, nous allons voir les grottes.

Cette fois-ci, c’est plus sécuritaire d’entrer, par contre Patrice avec sa cheville, ça ne sera pas facile.

Comme nous ne sommes jamais venus et que nous n’avons vu aucune photo, c’est une superbe découverte, c’est vraiment extraordinaire.

La première nous plonge dans les films de pirate, où ils allaient cacher les trésors.

Par la suite nous allons dans la deuxième, celle-ci n’a pas d’endroit au sec, mais elle reste quand même superbe.

Il y a même une sculpture nature qui s’est créée. Juste derrière la tête à Pat.

J’avoue que sur les photos ce n’est pas très facile à voir, mais sur place, on dirait une sculpture maya.

C’est peut-être aussi notre long séjour au Guatemala qui nous influence aussi, hi hi.

La première est notre préféré, elle surpasse même Tunder Ball Grotto.

Une fois fait, nous repartons en passant dans la marina de Compasse Cay.

Près des quais, il y a plein de requins nourrices. En agitant l’eau avec notre main, ils viennent juste à côté de nous.

Disons que nous ne laissions pas notre main dans l’eau très longtemps.

Sur le chemin du retour, nous trouvons un petit banc de sable, nous y arrêtons.

La marée vient de descendre et le sable est tout ouillé encore, c’est comme de la slush.

On s’amuse (excepté Pat) à sauter dans le sable. Nous pensons fort à vous lecteurs qui sont dans la vrai slush.

Alice s’amuse même à faire un ange.

Ouf! Toute une journée.

Nous retournons finalement au bateau pour soigner notre estropié et surtout lui donner des anti-inflammatoires.