Vidéo sympathique de La Smala à voile!

Nous désirons partager avec vous aujourd’hui une superbe vidéo de notre arrivée à George Town le 19 février 2017.

Le producteur de cet vidéo désire garder l’anonymat donc merci au « Crew » de Papillon des mers.  Grâce à toi François :-) nous aurons un souvenir sensationnel, extraordinaire, émouvant de notre La Smala.

10 mars 2017, Navigation de Georgetown vers Boysie Bay, Exuma, Bahamas

Ce matin, 7h00, tout le monde debout, nous déjeunons pour pouvoir quitter Georgetown pour de bon, nous commençons notre remontée vers le Nord.

8h00, nous montons la grand-voile et levons l’ancre, pas de moteur en marche, le vent nous pousse lentement, c’est paisible.

Aujourd’hui c’est La journée pour partir, il y a plein de plaisanciers qui quittent eux aussi Georgetown. Nous nous faisons dépasser par au moins 8 – 9 voiliers qui sont eux à moteur.

C’est vrai qu’il n’y a pas beaucoup de vent, à peine 6 -7 nœuds, nous allons à 2 – 3 nœuds. Nous installons le génois avec le tangon et formation ciseau, notre vitesse de croisière monte entre 3 et 4 nœuds.

Il ne manquerait pas grand-chose, un petit 2 -3 nœuds et la navigation serait parfaite.

Nous passons la « cut » lentement, mais surement.

Malheureusement, vers 10h00, les voiles claquent, elles ne restent pas gonflées par manque de vent, nous sommes donc résolu à partir la machine infernale et de affaler les voiles.

Le reste de la navigation ce fait donc au moteur, nous avons quand même fait près de 6 milles nautiques à voile, c’est 6 milles de navigation avec comme seule sonorité le bruits des vagues, mais non! Nous avons des enfants à bord.

En plus, aujourd’hui elles sont en train de faire un film, elles se sont faites un scénario et elles sont des agents secrets, alors il y a des batailles et des coups de feu.

Je chiale du bruit, mais en réalité, je suis très fière d’elles, elles organisent leur temps libres en creusant dans leur imaginaire et se servent de leur tablette à des effets plus académique.

Pour le temps de la navigation, nous avons effectivement mis les lignes à l’eau, par contre nous n’avons pas chance des autres navigations.

13h30, nous nous ancrons à Boysie Bay. C’est très mignon, mais un peu houleux.

Nous dînons un peu tardivement et par la suite le capitaine vérifie une fois de plus la météo.

Nous pensions partir demain pour monter un peu plus vers le Nord, mais demain il n’aura pas de vent. Ici c’est mignon, mais passer y passer deux jours ??? Surtout qu’il y a de la houle.

Comme la marée est montant, nous décidons de passer directement vers Lee Stocking par l’intérieur pour ainsi pouvoir aller à la plage demain après-midi et à la pêche à la langouste là où nous étions allés avec Ma Bulle.

14h50 c’est un départ.

Le passage par l’intérieur n’est pas très profond, avec notre 6 pieds et 4 pouces nous avons souvent besoin de la marée haute pour passer, comme le capitaine a dit que la marée montait, c’est super!

Par contre, ce qu’il n’a pas dit, c’est que la marée haute est à 18h00, oui nous sommes à marée montante, mais la haute n’est pas pour tout de suite.

Et ce qui devait arriver arriva, il n’y a pas assez d’eau.

Nous jetons l’ancre et nous allons voir en plongée les alentours. Il ne manque pas grand-chose, nous ne devrions pas avoir besoin d’attendre très longtemps.

Nous en profitons, moi et les filles pour se laver.

Il nous faut attendre un gros 30 minutes pour être dégager et repartir.

Le reste du passage se passe bien.

16h30, nous nous ancrons devant le mont Perry’s , le plus haut mont des Exuma. La même où nous étions ancrés avec Ma Bulle.

Nous y retrouvons drôle et original rocher Tog and Bargue, le remorqueur et sa barge.

Pour le souper, à défaut d’avoir du poisson frais, nous mangeons du riz au saumon en canne, hi hi!

9 mars 2017, Georgetown, Exuma, Bahamas

Patrice termine le remplissage d’eau durant la période d’école, moi et bien je fais ma routine, je cuisine un pain pendant que les filles font leurs exercices et je cuisine des barres tendres.

Avant de dîner, Patrice m’informe que nous devrions aller tout de suite à l’épicerie, car tout le monde veut quitter demain comme nous et ils vont tous à l’épicerie maintenant, donc si nous voulons avoir des fruits et légumes, c’est le moment.

Nous partons donc, moi et Pat pour l’épicerie et laissons les filles terminer leur anglais et s’occuper de la cuisson du pain.

Par chance il reste quand même beaucoup de fruits et légumes, mais il faut fouiller dans les caisses qui sont pas encore ouverte.

Après le dîner, les filles terminent les bracelets qu’elles vont offrir à Éric et François de Papillon pour notre au revoir. Comme nous quittons demain pour remonter vers le nord et qu’eux vont bientôt partir vers le Pacifique, nos chemins se séparent.

Nous allons donc faire la livraison des bracelets et des câlins sur Papillon.

De retour au bateau, c’est l’heure de la douche froide, oui oui froide, l’eau est glacée, c’est ça les froids fronts, ils amènent des vents froids et ils réduisent la température de l’eau.

Le plus triste pour nous, c’est que ce n’est que le commencement, nous allons vers de plus en plus frette.

Par la suite, c’est la préparation du bateau pour la navigation de demain et ménage du cockpit.

Avec mes super achats à l’épicerie, le frigo est plein à rebord. Pour le souper, nous mangeons des restants, car je n’ai plus de place dans le frigo pour les mettre, hi hi!

Petit cinéma popcorn pour bien terminer la soirée et dodo tôt pour pouvoir se lever tôt et être en forme pour demain.

8 mars 2017, Georgetown, Exuma, Bahamas

Réveil avec le lever du soleil et le monument.

Il y a toujours du vent, mais il y a eu une légère diminution, nous avons des vents de 15 à 20 nœuds

Le reste de la journée il fait soleil, mais ce n’est pas chaud pour autant.

Patrice poursuit la maintenance du bateau en graissant la girouette. Pour se faire, il doit monter dans le mât, avec 15 nœuds de vents et des petites vagues de 1 pied ce n’est pas agréable.

En après-midi, Patrice va porter les filles à volleyball Beach et va chercher de l’eau en ville.

Ensuite, il va avec papillon au NAPA pour essayer de trouver des outils car Papillon à des problèmes avec un moteur.

Moi je reste au bateau et fais le blog et un autre examen pour l’ordre des infirmières que je réussi très bien, 90 %.

Les filles se sont fait de nouveaux amis à volleyball, malheureusement nous devrions quitter vendredi et commencer notre remontée vers le nord.

 

7 mars 2017, Georgetown, Exuma, Bahamas

Patrice travail sur le quadrant de la barre à roue et la réinstalle ainsi que le pilote automatique.

Tout se passe bien et la réparation est parfaite. Disons qu’après 7000 milles nautiques à barrer notre pilote n’est pas trop demandant côté maintenance.

Le vent souffle encore à 20 – 25 nœuds, nous sommes un peu tannés et nous ne sommes pas les seuls, les plaisanciers font les plaisantins en plaisantant sur la V.H.F en faisant des plaisanteries.

Ah Ah ! Pas facile à lire, hi hi!

En après-midi, les filles font leur projet d’art plastique, elles ont récupéré chacune un « driftwood » planche de bois échouée sur la plage et elles vont le recycler en panneau pour leur futur chambre.

Alice avait récupéré des écailles de poisson sur le mutton snapper justement pour ce projet.

Pendant ce temps, moi je fais le blog et Patrice est sur Papillon.

Comme notre éolienne fournit très bien, nous avons un surplus d’électricité, c’est le temps de recharger toutes les batteries possible et nous pouvons écouter un film, yé!

6 mars 2017, Georgetown, Exuma, Bahamas

Encore de gros vents pour aujourd’hui, même chose, 25 à 30 nœuds.

Patrice enlève le quadrant de la barre à roue pour réparer le trou de l’écrou d’ancrage du pilote automatique. Avec le temps, le trou c’est agrandit.

En après-midi, Éric doit aller en ville et il déplace le Papillon pour traverser et nous offre de venir avec lui, c’est parfait, car Patrice veut voir les téléphone à vendre ici car le nôtre a rendu l’âme.

Nous allons donc sur Papillon et traversons vers la ville.

Patrice trouve heureusement un téléphone parfait pour avoir internet pour seulement 60$. Comme il vient avec le fil USB que nous devions acheter pour nos tablettes qui coûtent 15$, Pat a fait un bel achat.

Arrêt à l’épicerie et retour sur papillon. Le retour en dinghy sur Papillon est disons humide, nous nous faisons éclabousser à chaque vague.

Finalement, nous restons sur Papillon pour le souper et nous mangeons du spaghetti.

Encore une fois les filles jouent au Xbox et Patrice répare le quadrant avec Éric.

Nous passons une belle soirée et Patrice est heureux du résultat de sa pièce, rien de mieux.

5 mars 2017, Georgetown, Exuma, Bahamas

La nuit n’a pas été facile, entendre les vents sifflés et regarder à plusieurs reprises si les bateaux autour de nous chassent, diminue beaucoup le sommeil.

Par contre c’est la température parfaite pour faire de l’école.

Pendant ce temps, Patrice travail sur l’éolienne et termine sa soudure. Une fois réinstallé, elle fonctionne, yé! Comme il est bon notre capitaine.

Même si les vents continues à souffler à 25 – 30 nœuds, intrépide que nous sommes, nous sortons du bateau en après-midi pour aller voir les vagues du côté océan avec Éric et François.

C’est très impressionnant à voir. Personne n’a le goût de se baigner, bizarre.

De retour au bateau, nous nous préparons pour aller souper sur Papillon. Nous apportons du mahi mahi et de la taboulé.

Une belle soirée malgré le vent. Les filles profitent su XBox d’Éric pour jouer à Minecraft.

Le retour au bateau est un peu arrosé, mais ce n’est pas si pire que ça.

4 mars 2017, Navigation vers Georgetown, Exuma, Bahamas

Nous sommes toujours dans notre navigation de nuit vers Georgetown. Plus nous nous rapprochons de Georgetown, plus la navigation devient inconfortable. Les vagues nous font basculer d’un côté à l’autre, c’est une vraie symphonie à l’intérieur, les bouteilles qui se cogne ensemble, les tasses qui gigotes et tous ce qui tombe et que nous devons aller replacer. Nous sommes maintenant très heureux de notre choix d’avoir quitté Conception plus tôt, nous avons que des vagues de 3 à 4 pieds serrées et c’est rock’n Roll, j’ose imaginer avec 8 pieds, ouach!

Malgré le fait que le bateau gite d’un bord à l’autre, nous sommes bien, moi et Pat dans nos hamacs dans le cockpit, nous suivons le mouvement.

Finalement, nous arrivons à la « cut » avec une avance d’une heure, il est 5 heures, donc nous sommes dans la noirceur. Ce n’est pas plus grave que ça, nous sommes passés ici à plusieurs reprises et nous avons plusieurs routes déjà tracées, il suffit de les suivre.

Nous passons la « cut » sans problème et nous nous approchons tranquillement pour notre ancrage.

Le soleil se lève au moment où nous arrivons près de monument pour s’ancrer. Il y a beaucoup de bateau et trouver une place n’est pas facile.

Nous devons changer de place à 3 reprises pour trouver un endroit qui satisfait le capitaine et sa belle et agréable amirale, hi hi.

En fait, j’ai voulu changer au deuxième ancrage, car les gens du bateau en face de nous fumait et ça empestait jusqu’à notre bateau. Comme nous allons être pris à bord pour les prochains jours, tout aussi bien choisir tout de suite un endroit que nous allons apprécier.

7h15, c’est fait, nous avons mis l’ancre et l’ancre est bien testée pour les vents qui arrivent bientôt.

Je fais la planification des exercices pour l’école des filles et une fois qu’elles ont déjeuné, moi et Pat allons-nous coucher et les filles font leur école.

10h30 le vent commence à se lever, nous avons déjà 25 nœuds avec de la pluie. Nous sommes bien heureux d’être arrivés.

Avec tout se vents, c’est pratique une éolienne, mais malheureusement la nôtre fait des siennes. Patrice passe donc l’après-midi sur son cas.

Je ne sais pas si vous savez, mais enlever une éolienne qui est percher dans le haut d’un poteau avec 25 à 30 nœuds de vents, sur un bateau ce n’est pas une mince affaire. En plus, pour augmenter la dose de stresse, le capitaine dit, échappe pas les Bolt j’en n’ai pas d’autre.

Finalement après un après-midi de travail, l’éolienne ne donne rien, mais il y a quelque chose qui cloche, car il y a du voltage ??

Nous enlevons de nouveau l’éolienne et Patrice la démonte à nouveau le tout et semble avoir trouvé le problème, un fil est dessoudé.

Du travail attend notre capitaine demain.

Pour le souper, du mahi mahi avec bananes plantains, un délice.

Avec les vents qui soufflent, j’espère avoir une bonne nuit.

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