4 mars 2017, Navigation vers Georgetown, Exuma, Bahamas

Nous sommes toujours dans notre navigation de nuit vers Georgetown. Plus nous nous rapprochons de Georgetown, plus la navigation devient inconfortable. Les vagues nous font basculer d’un côté à l’autre, c’est une vraie symphonie à l’intérieur, les bouteilles qui se cogne ensemble, les tasses qui gigotes et tous ce qui tombe et que nous devons aller replacer. Nous sommes maintenant très heureux de notre choix d’avoir quitté Conception plus tôt, nous avons que des vagues de 3 à 4 pieds serrées et c’est rock’n Roll, j’ose imaginer avec 8 pieds, ouach!

Malgré le fait que le bateau gite d’un bord à l’autre, nous sommes bien, moi et Pat dans nos hamacs dans le cockpit, nous suivons le mouvement.

Finalement, nous arrivons à la « cut » avec une avance d’une heure, il est 5 heures, donc nous sommes dans la noirceur. Ce n’est pas plus grave que ça, nous sommes passés ici à plusieurs reprises et nous avons plusieurs routes déjà tracées, il suffit de les suivre.

Nous passons la « cut » sans problème et nous nous approchons tranquillement pour notre ancrage.

Le soleil se lève au moment où nous arrivons près de monument pour s’ancrer. Il y a beaucoup de bateau et trouver une place n’est pas facile.

Nous devons changer de place à 3 reprises pour trouver un endroit qui satisfait le capitaine et sa belle et agréable amirale, hi hi.

En fait, j’ai voulu changer au deuxième ancrage, car les gens du bateau en face de nous fumait et ça empestait jusqu’à notre bateau. Comme nous allons être pris à bord pour les prochains jours, tout aussi bien choisir tout de suite un endroit que nous allons apprécier.

7h15, c’est fait, nous avons mis l’ancre et l’ancre est bien testée pour les vents qui arrivent bientôt.

Je fais la planification des exercices pour l’école des filles et une fois qu’elles ont déjeuné, moi et Pat allons-nous coucher et les filles font leur école.

10h30 le vent commence à se lever, nous avons déjà 25 nœuds avec de la pluie. Nous sommes bien heureux d’être arrivés.

Avec tout se vents, c’est pratique une éolienne, mais malheureusement la nôtre fait des siennes. Patrice passe donc l’après-midi sur son cas.

Je ne sais pas si vous savez, mais enlever une éolienne qui est percher dans le haut d’un poteau avec 25 à 30 nœuds de vents, sur un bateau ce n’est pas une mince affaire. En plus, pour augmenter la dose de stresse, le capitaine dit, échappe pas les Bolt j’en n’ai pas d’autre.

Finalement après un après-midi de travail, l’éolienne ne donne rien, mais il y a quelque chose qui cloche, car il y a du voltage ??

Nous enlevons de nouveau l’éolienne et Patrice la démonte à nouveau le tout et semble avoir trouvé le problème, un fil est dessoudé.

Du travail attend notre capitaine demain.

Pour le souper, du mahi mahi avec bananes plantains, un délice.

Avec les vents qui soufflent, j’espère avoir une bonne nuit.

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