1er novembre 2016, Navigation dans la mer des Caraïbes

La nuit a été très mouvementé, nous devions continuellement faire des changements avec les voiles, trop voilé, pas assez…

Au matin, nous n’avons pas fait beaucoup de mille nautique et plutôt vers le Nord-Est que vers le Nord.

C’est ça la voile, c’est le vent qui décide et la nuit dernière il voulait aller au Nord-Est.

Après le déjeuner, notre capitaine est un peu découragé, nous pensions avoir 10 nœuds de vent avec des vagues de 3 pieds et à la place nous avons 20+ nœuds de vent avec des vagues de 6 parfois 10 pieds.

Nous pensons aux alternatives; Mexique et Cuba. Pour aller à Cuba, c’est 10 – 12 heures minimum de moteur avec vagues de face, et si nous allons au Mexique, nous ne savons pas les ancrages protégés, surement obligé de prendre une marina et attendre une autre fenêtre météo qui risque d’être dans très très loin.

Bon c’est l’unanimité, nous poursuivons vers la Floride, on est capable!

Dîner; viande froide et crudité.

Souper; saucisse et taboulé.

Malgré les conditions, personne n’est malade et nous réussissons à jouer à des jeux.

Le soir venu, c’est l’heure du lavage. Pas de linge, mais de l’équipage.

Comme les condition ne nous ont pas permis de se laver sur la plateforme depuis la dernière fois (30 oct), vive les débarbouillettes humide.

 

Nous passons le reste de la soirée à jaser en famille dans le cockpit, un beau moment.

Navigation toujours au près, mais confortable. Notre corps est maintenant habituée d’être toujours pencher et nous sommes maintenant de vrai pro pour marcher accoté sur les murs dans l’habitacle.

Préparation pour la nuit, 2 ris sur la grand-voile et nous rentrons le génois. Pour économiser les batteries, nous verrouillons la roue et laissons La Smala suivre le vent et le courant.

31 octobre 2016, Navigation dans la mer des Caraïbes

Ce matin, nous sommes réveillés par un zombie et un squelette, hi hi!

Les filles se sont fait elles même des déguisements en cachette, elles sont extraordinaires.

Nous fêtons l’Halloween 2016, en pleine mer des Caraïbes.

Les filles savaient que nous ne pourrions pas passer l’Halloween cette année et elles ne s’en sont pas plaintes.

L’estomac va beaucoup mieux, je ne mangerai pas de bonbon, mais je peux prendre plus que des poires.

La navigation va bien, nous sommes toujours au près, mais nous sommes lents et nous n’allons pas vraiment dans le sens que nous voudrions.

Le vent nous amène vers l’est et par chance le courant vers le nord.

La journée se passe bien, jeux et dessins sont à l’ordre du jour.

Pour souper, je vais très bien, je réussi à aller cuisiner un petit riz avec sauce aux lentilles.

Nous avons même droit à un superbe coucher de soleil.

Une autre nuit de navigation arrive et encore une fois, se sera sans lune.

 

30 octobre 2016, Navigation dans la mer des Caraïbes

La nuit se passe bien malgré la pluie et les orages.

Même si j’ai le cœur au bout des lèvres, je réussi à faire ma garde. Patrice dort que sur une oreille.

Comme la température n’est pas belle et que nous voyons les éclaire au loin, nous avons pensé changer de cap et d’aller au Roatan.

Mais n’y moi n’y Pat ne voulons changer de cap, alors pour sécuriser le bateau, nous avons tout débranché l’électrique et nous avons mis un câble à boostée sur le pataras et avons mis l’autre extrémité dans l’eau.

Finalement le reste de la nuit se passe bien, malgré les conditions.

Au matin, je réussi même à manger un petit morceau de poire en canne, je sais ce n’est pas très nourrissant, mais au moins je le garde.

Le reste de l’équipage va très bien et la navigation est de nouveau très confortable, si bien, que nous manquons de vent.

Pour passer le temps, nous allons tous à tour de rôle se laver sur la plateforme, hi hi, c’est passionnant est-ce pas.

Quoi, notre dernière douche date du 27 au soir…

Pour dîner, je mange encore un petit peu de poire et le reste de l’équipage de la bonne soupe repas fait avec amour.

En après-midi, nous devons partir le moteur car le vent n’y est plus et nous devons recharger les batteries.

Les filles s’amusent bien, aujourd’hui c’est création de bracelets.

Jamais elles ne nous font sentir qu’elles s’ennuient ou qu’elles trouvent ça long, elles sont super bonne.

En fin d’après-midi, le vent est de retour et nous faisons de la belle voile.

Pour souper ce soir, c’est taboulé avec saucisses. Je réussi à manger une saucisse et un peu de taboulé, je garde le tout, mais j’ai mal au ventre par la suite.

La nuit s’annonce comme la dernière, c’est-à-dire pluie et orage.

Nous diminuons les voiles en prévention dès le début de la nuit, nous allons moins vite, mais faire des ajustements de voiles la nuit quand les vents sont plus forts c’est moins le fun.

Ça brasse plus cette nuit, j’ai de la difficulté à dormir dans le carré, je vais donc retrouver Pat dans le cockpit et m’installe dans le hamac.

Nous avons deux hamacs, c’est très pratique, ainsi nous pouvons dormir sans ressentir les secousses des vagues et la gîte.

29 octobre 2016, Navigation dans la mer des Caraïbes

Nous passons une excellente nuit.

Tout l’équipage dort bien, surtout les enfants.

Navigation sous les étoiles, car il n’y a pas de lune.

C’est au matin que ça se corse, les vents augmente au-dessus de 20 nœuds et les vagues jusqu’à 6-7 pieds.

Nous prenons 2 ris et rentrons le génois. Malgré tout, nous avons une allure de 4 à 5 nœuds au près et le principal, c’est que c’est plus confortable.

Malgré les manœuvres, les trois filles sont malades.

Pauvre capitaine, il doit avoir plein de questionnement dans sa tête… est-ce qu’on continu ou je vire de bord??

Heureusement, les filles sont malades qu’en matinée, elles réussissent à dîner par la suite et à tout garder.

Moi par contre c’est une autre affaire, comme d’habitude, je vomi jusqu’à avoir que de la bile.

Je dors beaucoup, une chance que j’avais fait des repas tout préparés avant de partir.

Le reste de la journée se passe sans problème et nous amorçons une nouvelle nuit de navigation sans lune.

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28 octobre 2016, Navigation de Fronteras , Guatemala vers ?? la mer des Caraïbes

Après un bon déjeuner nous allons dire au revoir à Gone Walkabout sur le quai. Les filles disent bye à leurs amis, Celeste, Lincon et Poppy.

Moondance vient nous dire au revoir comme nous partons et Nina lance des colliers aux filles.

8h30, c’est parti!

Nous entamons notre navigation vers Livingston, pour y faire notre checkout.

Pour s’y rendre, nous devons repasser dans le Rio Dulce. C’est magnifique!

Nous devons faire attention à toutes les bouées de pêcheurs, ainsi qu’à toutes les petites embarcations des locaux qui pêchent au filet.

Le Rio Dulce est vraiment de toute beauté, le passage entre les falaises est exceptionnel.

Cette fois nous avons le courant avec nous, donc notre navigation est un peu plus rapide.

Nous avons aussi la visite de petits amis qui prennent un temps de repos sur le bateau.

 

Malheureusement notre belle quiétude est brimée par le bruit du moteur qui recommence son bruit de « toc toc » irrégulier.

Nous supposons que c’est notre alternateur, c’est à voir.

11h30 nous arrivons à Livingston.

Comme pour l’arrivée, nous avons payé Raoul, qui pour 770 quetzal soit 140$ CAD, fait et paye nos frais de sortie.

C’est frustrant de payer, mais c’est tellement plus facile. Comme nous ne parlons pas espagnol, se promener dans tous les bouts de la ville pour trouver custom et immigration n’est pas très tentant.

Donc, 13h15 nous remettons nos passeports et à 14h30 tous les papiers sont prêts.

Maintenant il ne reste plus qu’à attendre la marée haute pour passer la barre de sable de l’entrée du Rio Dulce qui est à 19h00.

Et non nous ne pouvons pas encore relaxer, il faut s’assurer que tous est bien rangé et que rien ne peut tomber.

Il faut montons le moteur du dinghy et monter le dinghy.

Installer les lignes de vie et préparer le sac de survie, qui on l’espère ne servira pas.

Et bien sûr préparer le bac des grignotines et choses à manger pendant la navigation, si maman n’est pas capable de faire à manger.

Bon! Une fois fait, je prépare un bon souper pour avoir de quoi de soutenant dans l’estomac pour le début de la navigation.

Finalement nous quittons notre mouillage à 17h50, je sais la marée haute n’est que dans une heure, mais le capitaine a dit go, alors go.

Comme nous commençons notre approche … notre système de navigation (notre carte de navigation) plante.

Pendant que notre capitaine et informaticien règle le problème, je fais des rond avec La Smala.

Bon 18h00, c’est parti nous tentons la traversée. Oui oui, une heure avant la marée haute…

Lors de notre entrée, nous avions touché juste un petit peu.

Au début, je suis à la proue et je surveille avec le spot s’il y a des bouées.

Et là je sens le bateau qui freine, oups! Nous grattons plus que le fond cette fois.

Et pas juste un petit moment, nous grattons tout au long, Pat doit mettre un peu plus de régime pour avancer.

Après un gros gros 5 minutes, hi hi, c’est fini.  Petit moment stressant lorsque notre vitesse est passé de 6 à 1 nœud en frappant une lame de sable au fond mais en tant que bon québécois nous avons défoncé le banc de sable tel un banc de neige.

Lors de notre arrivée nous étions aussi plus léger et nous avions de petites vagues pour nous aider.

Espérons qui reste de l’antifouling!

Nous voilà maintenant parti du Guatemala, nous mettons les voiles (Grand-voile et génois) pour un minimum de 7 jours de navigation avec comme destination la Floride.

C’est une belle soirée naviguer, peu de vague, environ 4 pieds, nous avons le vent de travers et allons à une vitesse de 6,5 à 7 nœuds.

Comme c’est très confortable, j’en profite pour aller me coucher tôt, car qui sait ce qui nous attend???

27 octobre 2016, Fronteras, Guatemala

Avant de commencer l’école, nous partons en dinghy faire une petite balade dans les rivières, nous allons peut-être y voir des singes.

Malheureusement pas de singe, mais l’expérience de passer dans un cour d’eau envahi par la nature, on se croirait dans le film anaconda.

 

Dernière journée d’école avant au moins une semaine. Comme nous partons demain pour un 7 jours de navigations, l’école va se faire très rare.

Faut dire que la professeure à l’estomac fragile.

Une fois la dictée, le contrôle des verbes et multiplications, je m’active à la cuisine.

Je popote jusqu’à 14h00 avec une petite pause pour faire le dîner, hi hi!

Je cuisine une grosse soupe repas qui se mange froide selon le confort de la navigation et l’état de maman.

Ensuite, du taboulé avec saucisse qui une fois encore pourra se manger froid si nécessaire.

Le frigo est maintenant prêt pour une navigation de 7 jours et plus, nous avons encore beaucoup de canne pour nous dépanner.

15h00, j’ai besoin d’une bonne baignade, mais avant nous allons dire au revoir à des amis.

Comme c’est notre dernière fois à la piscine, je prends quelques clichés souvenir.

Et notre beau bateau prêt pour la navigation, enfin!

Soirée tranquille, souper et film et dodo tôt.

25 octobre 2016, Fronteras, Guatemala

Congé d’école aujourd’hui. Petite sortie avec La Smala.

Nous partons tôt après le déjeuner pour aller faire le plein de diesel et d’eau au quai de service du Shell.

Une fois le plein fait, nous allons faire un petit tour pour essayer et calibrer le pilote automatique.

Nous passons sous le pont, cool!

Une fois fait, sur le chemin du retour, le moteur fait un drôle de bruit, ça cogne???

Nous faisons des rond et regardons le moteur, nous ne trouvons pas d’où ça vient.

Nous retournons au quai.

Ensuite Pat sort son livre de mécano et cherche des réponses.

Finalement il resserre les boulons des injecteurs, rien, le bruit est toujours là.

Je remarque que le bruit coïncide avec le mouvement de la courroie.

Patrice enlève donc la courroie, mais il reste encore un peu de bruit???

Pat remet la courroie et resserre l’alternateur, là plus de bruit???

Nous allons faire un Aqua test, hi hi et pas de bruit, yé!¸

Chère La Smala, la prochaine fois que tu veux aller faire un tour, envoie nous un E-mail, pas un bruit.

Bon tout est bien qui finit bien.

Une petite marche de santé pour relaxer un peu et retour au bateau.

Pendant que Patrice range les cordages, moi je profite une dernière fois de la machine à coudre de Taïa pour réparer des vêtements.

Ouf! Encore une grosse journée!

24 octobre 2016, Fronteras, Guatemala

Patrice profite du temps école pour terminer le lavage des cordages.

En après-midi, les filles se font des manucures.

Et moi et Pat frottons le pont et le cockpit.

Bon, je sais que depuis quelque temps, le blog parle surtout des rénovations et amélioration fait sur le bateau.

C’est très redondant, désolé.

Je sais que vous avez hâte qu’on vous raconte une bonne histoire croustillante.

Et bien vos souhaits se sont réalisés.

L’équipage de La Smala a encore eu la visite d’un intrus indésirable.

Cette fois-ci, c’est l’intrus que tout boater ne veut pas sur son bateau…

Et oui, M. Le Cafard.

Nous venions de terminer notre film, quand je vois quelque chose bouger dans le noir.

Comme d’habitude, Patrice ne me croit pas, c’est vrai que je sursaute pour rien souvent, mais là je suis sûr de moi.

Patrice me crois enfin lorsque Camille cri; une coquerelle!

Là Patrice se penche et essaie de l’écraser, mais manque son coup.

M. Le cafard s’enfui.

Ça va vite ces petites bibittes là.

Finalement nous passons ensuite 15 bonnes minutes à lever les planchers et chercher Monsieur.

Rien, il n’est nulle part.

Nous finissons par reprendre notre routine du dodo.

Et là, en allant remettre ma brosse à dent en place, M. Le cafard est au plafond de la salle de bain.

Le vilain, pendant que nous le cherchions dans les planchers, lui s’amusait au plafond.¸

Patrice fini par l’attraper avec un bol, ouach!

Maintenant que nous l’avons attrapé, que fait ton avec…

Non Alice, on n’ouvre pas le bol dans le bateau pour voir à quoi il ressemble, Alice la curieuse.

Pas question n’ont plus de l’ouvrir sur le quai, des plans pour qu’il remonte à bord.

Pendant que nous cherchons une solution, Patrice s’amuse à brasser un peu notre ami.

Une fois sonné, il va peut-être courir moins vite.

Voici Pat tout fier de sa capture et des filles toutes aussi excitée.

Nous avons aussi découvert par où il est entré, nous avions laissé une fenêtre ouverte sans moustiquaire, belle erreur!

Finalement, nous décidons d’aller loin loin du bateau pour ouvrir le bol et l’écraser.

Ce n’est pas long, une fois que Pat laisse une petite ouverture, M. Le Cafard sort la tête.

Mais Patrice, plus vite que l’éclair, l’écrase avec le bol.

Ha Ha! C’est qui le capitaine!

Voici Le Monsieur en question.

Espérons que c’était le seul et unique dans le bateau et que c’était notre seul et unique expérience avec M Le Cafard.

Pour ne pas prendre de chance, j’installe quand même mes pièges à cafards un peu partout dans le bateau.

Ouf! Quelle soirée!

J’espère que cette petite histoire vous a plus, disons que maintenant que c’est terminer, nous pouvons en rire nous aussi.

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