9 novembre 2016, Marathon, Floride

L’école se déroule très bien, Camille file doux pour aller à Disney. Faut espérer que ça perdure.

En après-midi, je fais du ménage et je sors les doudous et vêtement chaud, mais c’est qu’on gèle ici!

Brrrr!

C’est que nous avons perdu 10°C en quittant le Guatemala, notre corps doit s’habituer.

Patrice commence sa liste de chose à faire, aujourd’hui il graisse les bases des haubans qui sont pris dans le sel.

Si nous voulons démâter à notre retour, il faut pouvoir les dévisser.

Pour souper, je fais plaisir à Camille, du vrai pâté chinois avec des vraies viandes hachées au lieu du soya.

Moi et Pat sommes surpris de ne pas avoir plus envie que ça à la bonne viande, nous passons devant le comptoir de viande et rien ne nous intéresse plus qui faut.

Notre alimentation au tofu et cubes de soya séchés nous convient très bien.

Peut-être qu’après 5 autres mois au Bahamas a en manger va nous faire changer d’idée, qui sait?

8 novembre 2016, Marathon, Floride

Et oui, c’est le retour de l’école, pour y aller doucement, c’est la correction de la dicté et des exercices du dernier jour d’école avant la traversée.

En après-midi, nous allons magasiner. Après notre journée d’hier, nos jambes sont un peu raides, en fait celles des parents, les filles n’ont pas l’air d’avoir de difficulté…

Pour commencer, nous allons dans un des magasins préféré de notre capitaine; Westmarine. Nous y achetons rien, mais nous allons devoir revenir $$$$.

Par la suite, arrêt dans un autre magasin privilégié du capitaine, qui lui a beaucoup manqué, Home Dépôt, hi hi.

Là nous achetons quelques articles; comme peinture pour le comptoir, lumière solaire pour le dinghy et des pentures, en stainless S.V.P.

Pour nous gâter un peu, après la navigation et notre fiasco de Key West, on se paie un gros bol de sorbet aux framboises à l’épicerie, Mmm!

Sur le chemin du retour, nous faisons un petit arrêt pour que les filles puissent s’amuser avec la trottinette dans le parc.

C’est la trottinette qu’Alice a eu en cadeau de son ami Mathias (Taïa), elle adore ça.

Nous arrêtons à la douche sur le chemin du retour, une bonne douche chaude!

Et retour au bateau pour souper.

Nous reprenons tranquillement une routine normale, pour nous, hi hi.

7 novembre 2016, Marathon, Floride

Aujourd’hui nous allons à Key West pour finaliser notre entrée en terrain Américain. Passeport et papier de bateau en main, nous partons prendre l’autobus.

De Marathon à Key West, c’est environ une heure d’autobus, pour 12$ U.S ce n’est pas cher.

Un Américain « boaters » que nous avons rencontré à l’arrêt d’autobus nous explique que le pont ci-dessous a servi au film « True Lies ».

En fait, pour le film, il avait besoin d’une explosion de pont et par adon, Key West devait faire exploser un pont pour y faire un espace pour les bateaux.

La vue tout au long du trajet est superbe, de passer d’île en île c’est vraiment cool!

Malheureusement au milieu du trajet, j’ai envie de faire pipi et il n’a pas de toilette dans cet autobus.

J’ai pourtant été à deux reprises avant de partir, j’ai une vessie de souris.

Je me retiens, mais à un moment Patrice me demande ce que j’ai et lorsque je dis « j’ai envie de faire pipi » la colère dans c’est yeux est inévitable.

Une fois que nous atteignons l’île de Key West nous sortons devant un hôpital.

J’ai tellement envie que j’ai mal et que j’ai de la difficulté à marcher.

Dans l’hôpital il est heureusement facile de trouver des toilettes, ouf!

Une fois fait, Patrice n’est pas content, pas content.

J’avoue que à cause de moi, nous devons marcher jusqu’à l’aéroport, soit une heure de marche.

Malgré tout le fait de marcher, nous fait voir de beaux paysages.

À 13h00, nous arrivons enfin à l’aéroport.

Et là nous avons la « merveilleuse surprise » de trouver un beau mot sur la porte qui dit que si nous sommes en bateau, nous devons aller au 301 Simonthon Street au centre-ville de Key West.

Il y a aussi un numéro de téléphone, comme Patrice a passé 15 minutes à donner tous les renseignements hier et qu’ils nous ont dit de venir ici, Patrice tente de les rejoindre.

Malheureusement, le jeune douanier au téléphone nous envoie au centre-ville.

Nous partons donc vers le centre-ville, une autre marche d’une heure.

Heureusement que j’ai des collations dans le sac à dos.

14 h00, nous trouvons le 301 Simonthon. Nous entrons et là…

Le cher monsieur de l’accueil nous dit que le douanier vient de quitter il y a 5 minutes et que nous devons aller à l’aéroport.


Une fois que Alice à comprit ce qui ce passe, elle craque et fond en larme.

Pauvre cocotte.

Patrice appel donc les douaniers et essai de leur expliquer la situation, mais pas de chance nous devons réellement aller à l’aéroport.

Il est 14h00, si nous marchons jusqu’à l’aéroport nous risquons de ne pas arriver à temps et en plus les filles sont épuisée et Alice a deux phlyctènes sur les pieds.

Nous allons donc voir l’homme de l’accueil et demandons s’il est possible d’appeler un taxi, en voyant Alice, il est toute oui.

Le taxi arrive en 3 minutes et nous avons la belle surprise du tarif, c’est 9$ U.S par personne et les enfants paie le plein prix. Yé 36 $ U.S pour même pas 10 minutes de taxi.

C’est l’fun Key West, on s’amuse!!

Bon nous revoilà à l’aéroport.

Nous allons devant la très sympathique porte et là Patrice appel de nouveau le douanier.

Le jeune douanier vient nous ouvrir la porte et nous demande ce qu’on veut, quoi?

Patrice commence son explication et là toute suite le cher jeune douanier le coupe et lui dit ben non tu es sur un bateau tu dois aller au 301 Simonthon Street.

O là là ! Patrice ne se peut plus, le douanier a beau être armé, Patrice devient colérique et hausse le ton.

À cause du boucan, un autre douanier, plus âgé, arrive. Il renvoi le petit jeune (lâche qui préfère jouer sur son Iphone que de travailler, il n’y a pas un chat dans le bureau et en plus le douanier plus âgé semble sortir de sa sieste) et écoute Patrice, qui s’est radouci.

Le douanier, semble vraiment mal à l’aise de ce qu’on nous a fait subir. Il nous offre même d’aller à la toilette.

Alice nous dira plus tard que le jeune douanier avait eu peur de Pat J. « Le plus fort c’est mon père! »

Le douanier prend donc nos papier et 5 minutes plus tard, oui oui que 5 minutes, nos passeport sont en règle et étampés.

De toutes les douanes que nous avons croisées depuis notre départ, ce sont les Américains qui sont les plus, frustrants, lâches, discourtois, malappris, mufles et pathétiques.

Désolé, il fallait que ça sorte.

Welcome to the U.S.A

Bon maintenant que faisons-nous, il est 15h30, si nous voulons aller au centre-ville de Key West, c’est soit l’autobus à 12$ qui nous y amènerait pour 16h30 ou le taxi pour un autre 36$ U.S.

Finalement, Key West nous a assez vus, nous prenons l’autobus pour Marathon.

Cette fois pas de pipi.

Une fois à Marathon, nous allons à l’épicerie et nous achetons un beau et bon petit poulet déjà cuit avec salade de patate et pain crouté, Mmmm!

Grosse journée de ….

Nous allons probablement retourner à Key West éventuellement, avec un lunch et de bon soulier.

Disons que comme première impression ce n’est pas fort, mais tout le monde dit que c’est super, alors nous tenterons une seconde fois.

6 novembre 2016, Marathon, Floride

Ce matin, nous avons bien mérités une grâce matinée. Nous avons dormis comme des bûches, je pense que j’ai dormi dès que ma tête à toucher l’oreiller.

Après le déjeuner, Patrice appel la marina « City Marina » sur la VHF et il nous assigne un « mooring » le S11.

Nous relevons l’ancre et allons prendre notre « mooring » pour y rester environ un mois.

L’eau est quand même belle même si nous sommes dans une marina, le fait qu’ils viennent faire des « pump out » à chaque semaine (inclus dans le prix de la marina) doit grandement aider.

À la marina, nous payons pour le mois et Patrice appel les douanes pour leur signaler notre arrivé, après 15 minutes à donner tous nos renseignement, ils nous avisent que nous allons devoir aller à l’aéroport de Key West demain pour faire étamper nos passeport par l’immigration.

Petit voyage à Key West demain, super!, il y a un autobus pas cher qui peut nous y amener demain. Nous allons en profiter pour visiter un peu Key West.

Une fois la paperasse faite, notre plus grand souhait se réalise.

Une bonne douche chaude, hi hi!

Pour bien en profiter, je me lave deux fois, pas que j’étais très sale, mais je fais tout pour étirer le temps sous la douche.

Une fois tout l’équipage bien propre, nous allons à la recherche d’une épicerie.

Juste marcher sur un trottoir droit et être entouré de voiture et de magasins, nous ai spéciale.

Mais le plus gros choc, c’est lors de notre entrée dans l’épicerie Publix, wow! Comme on se les gèle, ils ont mis l’air climatisé dans le tapis. Et ensuite autre choc; la quantité de nourriture et de choix, ouf! Nous ne savons plus où regarder.

Nous faisons le tour pour voir ce qu’il y a et trouver quelque chose à manger.

Nous ne sommes pas très originaux, notre choix s’arrête sur une baguette avec viande froide et salade de macaroni.

Nous allons faire notre petit pique-nique à l’extérieur, Brrr! Il fait froid, une chance que nous avons une veste, notre corps va devoir s’habituer au 10° de différence d’avec le Guatemala.

Par la suite, nous retournons à l’épicerie faire des petits achats et nous retournons au bateau.

Soirée cinéma popcorn et Dodo!

5 novembre 2016, Navigation dans le Golfe du Mexique

8e jour

La fin approche, c’est sûrement pour cela que je commence à être tanné, le fait de savoir que nous arrivons bientôt me rend impatiente d’arriver.

Nous sommes dans le banc de la Floride, donc petites vagues, c’est une navigation très smooth, même si nous sommes au près.

L’eau est peu profonde et nous devons faire attention aux bouées de pêcheurs.

Nous regardons la température de l’eau, oulà! Nous avons passés de 31° à 27°.

En soirée, ça bouge plus, pour m’aider à faire le souper, nous rentrons le génois.

Une fois le souper et la vaisselle faite, nous remettons le génois et là c’est la cata.

Des vagues entre dans le cockpit par la poupe (arrière), mais qu’est-ce qui se passe.

Pas capable de faire avancer le bateau et nous avons de bonne vague qui entre dans le cockpit, vite les filles ferment leur fenêtre.

Patrice suppose que nous sommes peut-être coincés dans une bouée de pêcheur, j’essaie de voir avec le spot, je ne voie rien.

Patrice se prend 4 à 5 vagues sur les fesses avant que l’on puisse repartir, que s’est-il passé ????

Nous ne le savons pas, mais le principal, c’est que nous sommes repartis.

Le vent passe au-dessus de 20 nœuds, nous avons un petit invité surprise qui vient se reposer une bonne demi-heure sur le bateau.

20h00, nous approchons du canal d’entrée pour Marathon, une entrée de soir et pas de lune.

Nous rentrons les voiles et partons le moteur, ouf! Nous n’avons pas trainé de corde de bouée de pêcheur.

Par chance, nous avons un bon spot. Ce n’est pas facile de visualiser les balises le soir, surtout lorsque tu approches d’une grande ville et qu’il y a plein de lumière rouge au loin.

Notre amie la lune est de retour, mais nous ai pas d’un grand secours.

Nous approchons du « Seven mile Bridge », Patrice s’avance avec tout un challenge, vague de côté et courant dans le dos avec visibilité réduite par la couche de sel sur les micas du Dodger.

Je le guide du mieux que je peux, plus on approche du pont, plus il me semble bas. Patrice à vérifier et il devrait avoir une clairance 65 pieds, donc nous passons.

Une fois devant, advienne que pourra…. Et ça passe.

Une fois les émotions du pont passé, nous devons vite se ressaisir, car après le pont, le balisage n’est pas allumé.

Je reprends donc le spot et part à la recherche des balises. Nous réussissons à bien suivre le chenal, nous devons faire attention, car même dans le chenal, il y a des bouées de pêcheurs.

Nous ancrons donc à 1 heure du matin à Marathon après 8 jours et 6heures de navigation.

Notre plus grande traversée depuis notre départ.

Verdict; une super belle aventure, expérience enrichissante et valorisante.

Nous sommes très heureux de l’avoir accompli et maintenant le goût de faire de plus longue navigation nous gagne.

Maintenant, désolé, mais je vais me coucher dans un lit droit et qui ne bouge pas pour une bonne nuit de sommeil.

4 novembre 2016, Navigation dans le Golfe du Mexique

Nous sommes près du but, finalement nous allons à Marathon dans les Keys.

De là-bas nous allons pouvoir louer une voiture et aller à Disney, prendre un autobus et aller à Key West et nous allons être bien placés pour attendre une bonne fenêtre météo pour traverser vers les Bahamas.

Nous sommes toujours au près, mais notre vitesse de croisière est moindre, nous allons à 4 nœuds, le vent souffle à 13 – 15 nœuds et nous avons des petites vagues de 2-3 pieds.

La seule chose, c’est que nous tapons souvent les vagues, ça je n’aime pas. J’ai toujours l’impression que le bateau va casser en deux.

Péripétie de la journée : Patrice trouve de l’eau dans les cales.

Il y en a que très peu (moins de 2 litres). Faut dire que nous naviguons depuis 7 jours et que nous avons plus que jamais été frappés par les vagues. Elle peut venir aussi de notre plaque de frigo qui dégel.

Pour aider à la préparation du souper, Patrice met le bateau à la cape, c’est-à-dire que le bateau devient à peu près immobilisé; la dérive est alors presque de travers. Mettre à la cape consiste, pour un navire à voile ou à moteur, à régler son cap et sa vitesse par rapport au vent, à la mer et à la houle, de manière à réduire ses mouvements de roulis et de tangage. Lorsque le navire est à la cape, le vent et la mer arrivent généralement par le travers avant, la vitesse est réduite ou limitée à la dérive due au vent ; le navire ne lutte plus contre les mouvements de la mer mais se laisse porter par elle. Cette allure est utilisée essentiellement dans le mauvais temps, pour limiter les efforts sur la coque ou au gréement, pour permettre à l’équipage de se reposer ou de s’alimenter.

Ainsi, je cuisine un sauté de légumes et tofu sur du riz.

Belle fin de soirée et une bonne nuit!

3 novembre 2016, Navigation dans le Golfe du Mexique

Aujourd’hui c’est une belle journée de navigation sous le soleil.

Vagues 4 à 5 pieds avec vent de 15 à 20 nœuds.

Tous les membres de l’équipage vont bien et la vie à bord semble de plus en plus facile.

Le temps est aux jeux et à la sieste, hi hi!

Voulez-vous voir à quoi ressemble l’intérieur du bateau durant la navigation, ce n’est pas très beau, disons que le ménage est secondaire.

Comme nous n’utilisons pas notre chambre, elle devient le débarra; ça va tomber, bon met le dans ma chambre…

Nous utilisons le carré pour dormir, sur la table ou sur le divan, dépendamment de quel côté est la gîte.

Quand Patrice a pris cette photo, il était bien droit, c’est le bateau qui est croche.

Pour souper, nous mangeons notre dernière soupe repas maison et nous entrons dans la nuit sans problème ou anecdote.

2 novembre 2016, Navigation dans le Golfe du Mexique

Malgré les vagues et le vent, nous passons une bonne nuit. Le fait d’avoir réduit les voiles aide beaucoup au confort.

Notre ami Bob le pilote, qui a eu lui aussi une bonne nuit de sommeil est frais et dispo pour une nouvelle journée.

Au matin les vagues ont un peu diminuées, mais le vent reste dans les 20 nœuds. Donc après le déjeuner et la vaisselle, nous mettons un peu de génois et op!

La Smala passe de 3 nœuds à 7 nœuds dans le temps de dire.

Bon maintenant c’est le temps des jeux, nos amis Taïa nous ont donné qui suis-je?, c’est très pratique. C’est toujours plus agréable d’avoir des nouveaux jeux.

En après-midi, nous mettons le reste du génois et changeons le cape à 45°. Maintenant La Smala atteint les 8 nœuds, le capitaine est très content.

C’est moins confortable, car nous sommes face à la vague, mais au moins nous sommes dans la bonne direction et ça remonte le bonheur du capitaine.

À 15h30, l’équipage en a assez de cette allure, nous réduisons le génois et maintenons une vitesse de 6.6 nœuds, ce n’est quand même pas si pire.

17h00, nous voyons un beau gros nuage gris au loin, on rentre le génois et en profitons pour souper.

C’est à 17h45 que la pluie commence et que le vent se lève à 20 nœuds.

Le reste de la soirée se passe sans incident.

À 20h00 je vais me coucher en même temps que les filles et Pat commence son tour de garde.

21h30, Patrice me réveille, nous avons un problème.

Les feux de navigation à la proue ne fonctionnent plus. Super!

Patrice met son ceinture et harnais et va voir à la proue les connexions voir ce qui cloche. Ce qui est comique dans cette scène, c’est que Patrice est nu sous sa ceinture, hi hi!

Malheureusement je n’ai pas de photos, disons que j’étais préoccupée.

Les fils sont corrodés, vive l’eau salée. Patrice ne comprend pas, car c’est la deuxième fois que cela nous arrive et il avait bien protégé les connexions.

Patrice refait les connexions à la proue, dans les vagues avec sa petite lampe frontale, et… ça ne marche pas.

Nous laissons donc la lumière de pont ouverte pour se faire voir et une chose de plus sur la liste des réparations.

Oui c’est vrai j’avais oublié de vous raconter, les pentures d’une armoire ont lâchés, nous avons mis du duck tape pour tenir la porte. Les pentures sont toutes rouillées, nous avons deux autres portes qui sont sur le bord de tomber. Voulez-vous bien me dire pourquoi nous n’avons pas des pentures en stainless, grrr!

Lorsque je me réveil pour remplacer Patrice, les feux de navigation fonctionnent???

Tout de suite je demande à Pat ce qu’il a fait et il me dit qu’il est retourné voir et qu’il a réussi à réparer,

QUOI??????

Je suis sur le bord de le frapper quand il me dit que c’est une joke, il n’est pas retourné seul à la proue, les lumières se sont mise à fonctionner toute seule.

Ouf!

Nous arrangeons les voiles et le cape pour augmenter notre vitesse et Patrice va se coucher.

Le reste de la nuit se passe très bien et les lumières sont restés allumées toute la nuit.

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