Le CAAP

L’alarme sonne à une reprise cette nuit, pour la même chose que la nuit dernière, mais cela suffit à faire augmenter mon stress et le reste de la nuit est moins reposante.

Je ne sais pas si c’est mieux d’avoir l’alarme ou pas??? Si elle ne sonnerait pas pour rien, probablement, mais nous verrons la nuit prochaine.

Pendant l’école, je fais un pain, mais au lieu de la mettre dans un moule, je le laisse sur une plaque pour faire un pain rond.

Ce n’est pas un grand succès, il est plutôt ovale et aplatie, mais il goûte aussi bon et les tranches pour les toasts seront plus amusantes.

Durant l’école, Patrice fait une coupe de cheveux à La Smala, hi hi.

Et oui, il coupe le surplus de cordage des prises de ris, ce qui donne une vue plus dégagé au niveau du mât.

Maintenant notre capitaine se demande « mais pourquoi je ne l’ai pas fait avant ».

Les vents sont toujours dans les 30 nœuds, mais nous désirons sortir du Bateau.

Nous allons donc voir les vagues se briser du côté nord de l’île, où il y a notre rocher percé.

Disons que ce n’est pas le moment pour traverser vers le rocher.

Par la suite, nous allons nous réchauffer près d’un feu sur la plage, côté sud où nous sommes protégés du vent.

Se laver sur la plate-forme est moins tentant, surtout qu’il y a un courant de 2 nœuds, l’échelle de baignade ne reste pas droite.

Une fois bien rafraîchi, souper au Oil down végé et cinéma popcorn.

2h00 du matin, nous sommes réveillés par le bateau qui bouge différemment et le début d’augmentation des vents et de pluie.

Nous allons voir du cockpit si tout est correct, et là nous voyons le bateau Tipitina qui chasse, oh non!

Patrice éclaire avec le spot le bateau le temps que je prenne le klaxon. Décidément, quand tu es pressé tu ne trouves pas tout de suite ce que tu cherches.

Eh bien moi j’ai trouvé le WD-40 à la place du klaxon, le temps que je trouve le vrai, Tipitina se sont réveillé.

Tout de suite, Patrice met son short et nous descendons le dinghy.

Patrice va donc aider Tipitina qui est maintenant échoué dans un banc de sable.

Patrice pousse avec le dinghy à la proue et heureusement réussissent à sortir le bateau.

Patrice les dirige par la suite à un « mooring » pour la nuit.

Pendant ce temps, je ferme les côtés dans le cockpit et je vois les éclaires pas très loin de nous et j’entends un tonnerre.

J’accroche donc le câble de dépannage au pataras et mets l’autre extrémité à l’eau.

Une fois fait, je prends le spot et éclaire Patrice, pauvre lui le vent, la pluie et il fait très froid et il est en bedaine.

L’amarrage de Tipitina au « mooring » est un succès et Patrice revient frigorifié.

Pour le reste de la nuit, Patrice met notre alarme de mouillage, les gros vents du nord sont bel et bien arrivés et nous avons du 30 nœuds avec rafale périodique jusqu’à 40 nœuds.

Disons que le reste de la nuit n’est pas très reposante, notre alarme c’est déclenché à 3 reprises, mais nous ne chassions pas, c’est seulement lorsque les vents tournait un peu qu’on sortait du périmètre de l’alarme.

Patrice ajustait le périmètre au fur et à mesure.

Le réveil est difficile pour les parents, nous avons des petits yeux, les filles elles sont en pleine forme, donc il y a de l’école.

En après-midi, j’utilise le vieux pantalon de Patrice (trop grand) pour fabriquer un sac à pain.

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Pas mal n’est-ce pas, surtout que je n’ai pas de machine à coudre.

Nous restons au bateau toute la journée, le vent ne change pas et reste à 30 – 40 nœuds.

Il n’y a pas vraiment de vague, mais le son du vent est très fort.

Le jour je suis moins inquiète pour l’ancre, mais dès que le soleil se couche, le vent me semble pire et le stresse monte.

Pourtant se sont les mêmes vents et l’ancre à tenu toute la journée. C’est fou ce que la noirceur peut changer nos interprétations.

Patrice s’assure (pour aider le sommeil de son amirale adoré) que l’alarme de mouillage est bien mise et nous allons nous coucher.

7

Ce matin, le capitaine décide de replacer l’ancre, à cause des vents qui ont tourné de tous les sens, notre chaîne a fait de bonne loupe.

En plus, notre chaîne est proche de quelques petits coraux, alors nous voulons les épargner.

Comme de gros vents approchent, nous testons l’ancre jusqu’à 1800 tours.

En après-midi, nous allons à la plage du côté nord, il y a un beau roché percé.

Je sais qu’il n’est pas aussi beau et impressionnant que celui par chez nous, mais il nous fait penser à chez nous, donc à vous.

Patrice et David partent donc faire son ascension, ils montent jusqu’en haut.

Patrice nous fait même coucou dans le trou.

À leur retour, Patrice me dit  « c’est très facile d’accès, va y je vais te prendre en photo » alors Moi, Martine et Camille partons pour l’escalader.

Une fois en haut, moi et Camille faisons de grands signes de la main, mais Patrice est de dos. Nous descendons dans le trou, Patrice est toujours de dos.

Finalement pas de photo.

Ensuite petit jeux dans le sable, on enterre Pearl.

Oyster lui n’est pas très intéressé.

Souper : Pâte sauce rosée

Film : documentaire sur les requins

Lorsque nous allons nous coucher, les vents n’ont pas encore augmentés, mais ils devraient augmenter cette nuit.

7h15, nous quittons pour une petite navigation à moteur.

Pas de vent, c’est le calme avant la tempête, nous allons nous mettre à l’abri des gros vents du nord qui vont arriver dans deux jours.

C’est bruyant pour faire l’école, mais c’est très confortable et nous ne devons pas prendre de retard.

Avant l’entrée, je suis à mon poste à la proue pour guider notre capitaine.

Ouf! Ce n’est pas creux, en plus nous sommes à marée basse.

Il y a des petites têtes de corail partout. À un moment, je demande à Patrice la profondeur pour me faire une idée et il me dit, 14 pieds… 12.. 10.. 9,5..jusqu’à 7,5.

Pas très rassurant.

L’entrée est petite, nous devons passer entre deux bancs de sable et il y a du courant.

Finalement nous entrons sans rien toucher.

Pour l’ancrage, je m’essai de mettre l’ancre, je ne l’ai pas mis depuis presque 3 ans, et ça paru, disons que nous manquions de communication.

Patrice vérifie l’ancre par la suite et nous la testons bien et c’est parfait.

Une fois que Caribou est arrivé et bien ancré, nous partons pour la pèche à la langouste.

Je me joins à eux pour la première fois, les filles restent au bateau pour finir leur école.

Malheureusement c’est trop profond, en plus avec mon wet-suit je flotte trop.

J’essaie les poids de David et ça va mieux, mais même avec les poids, 30 pieds c’est trop profond pour moi.

Patrice y descend facilement, mais c’est au niveau respiration le problème, pas facile de garder sa respiration plus de deux minutes.

Nous revenons donc bredouilles.

Nous allons ensuite chercher les filles pour aller à l’aquarium (un aquarium naturelle), c’est très beau, j’y vois une tortue dès que je saute à l’eau.

Il y a tellement de poisson, Alice réussi même à toucher un poisson perroquet.

C’est vraiment très beau.

Nous allons ensuite voir si la pancarte de Jack est toujours sur l’île de Johnny Deep (Little Halls pond Cay), malgré que nous ne soyons plus sûrs si l’île est encore à lui.

Et bien la pancarte y est toujours.

Avant le souper, nous faisons notre feu à la plage avec Caribou et Tipitina.

Ce soir, je vous laisse sur notre beau coucher de soleil.

Bonne soirée!

8h30, je lève l’ancre, oui oui c’est moi, depuis le début c’est Patrice qui lève l’ancre et moi je suis aux commandes, mais là j’ai envie de le faire.

En plus comme nous sommes dans les Bahamas, les ancrages sont peu profonds et il est plus facile de lever l’ancre qui pèse 45 livres.

Pour partir, nous devions attendre que la marée monte un peu. Finalement le passage se passe très bien, le plus bas vu sur le profondimètre est de 7,5 pieds et c’est à notre départ.

Pour aider nos amis Caribou, nous traînons leur dinghy (sans moteur).

Une belle navigation à voile, vitesse de croisière de 6 nœuds avec très peu de vague.

En approche de Warderick Wells, les vents tombent et nous allons à 3 nœuds, nous avançons lentement, mais surement.

13h30, ancrage à Warderick Wells, nous y retrouvons nos amis Tipitina. Une fois que Caribou arrive, nous partons tous pour la marina.

Nous y retrouvons le célèbre ossement de la baleine.

L’équipage de La Smala est tout excité d’aller voir les pancartes des bateaux en haut de la montagne. En 2014, nous avions fait du beau travail pour y laisser la notre.

Nous sommes très conscient que les chance de revoir notre pancarte est presque nul, mais c’est quand excitant.

Malheureusement, notre enthousiasme prend fin assez rapidement, maintenant il faut payer 10$ U.S par personne pour entrer sur les trail qui mène au pancartes et au blow hole.

Il n’est pas question que nous payons 40$ U.S pour cela.

En plus il y a tellement de moustique que ce n’est pas agréable.

Nous repartons alors tristement. Nous verrons lors de notre remonté, nous prendrons peut-être un mooring qui donne aussi accès aux trails.

Avant de retourner au bateau, nous arrêtons à une plage de l’autre côté et nous y faisons un feu, en plus d’être beau, il fait fuir les moustiques.

Ce matin Patrice veut réparer ses vieille lunette et décide de percer la vis qui est brisée. Pour ce faire je tiens pour lui les morceaux, c’est un petit trou, donc une petite mèche.

Et là…

Crack!

La mèche brise et termine son chemin dans mon pouce.

Ouch!

Et oui Patrice me perce le pouce, par chance il ne va pas très profond. J’ai maintenant un trou dans l’ongle.

Par la suite c’est l’école, fini les vacances.

Patrice est parti avec Caribou trôler, moi je popote; pain, barre tendre au graine de lin et je fais du jus au rose de la Jamaïque.

Enfin, Les pêcheur reviennent avec un beau Jack, souper poisson ce soir, yé!

Fidèle à notre habitude, nous allons en après-midi faire un feu à la plage avec Caribou.

Moi et Alice, nous sommes allés s’amuser dans le courant près de la plage.

Nous sommes aussi allées voir des coraux, mais il n’y avait rien d’extraordinaire.

C’est souper sur La Smala avec Caribou pour manger le poisson.

C’était très bon, une belle soirée!

Ce matin, notre beau capitaine, vérifie la météo et des vents bizarres (un front froid) arrivent dans moins d’une semaine, ils font le tour de la rose des vents; sud, sud-ouest, nord, nord-est, est, sud-est…

En plus, lorsque les vents seront du nord, ce sera de gros vents, 30 à 40 nœuds, il faut trouver un abri.

Je commence l’école en attendant la décision du capitaine.

Finalement, c’est à Shroud Cay que nous irons et de là, nous allons voir pour la suite.

Malgré la navigation, il y a de l’école sur La Smala, c’est une navigation facile et très confortable.

11h30, nous ancrons à Shroud Cay, nous sommes dans 10,1 pieds de profondeur.

L’eau est limpide et d’un beau turquoise, c’est superbe.

Je fais un lunch en vitesse et nous partons avec Caribou dans le « sanctuary creek ».

C’est un canal d’eau turquoise dans les mangroves, c’est spectaculaire. Nous l’avions déjà fait en 2014, mais c’est une des expériences que nous avions hâte de refaire.

Le canal débouche sur une belle plage de l’autre côté de l’île; Driftwood Beach.

À notre arrivé, nous sommes à marée commence à diminuer, la marée sortant.

Donc il y a du courant, nous nous amusons à sauter d’un rocher et nous faire trainer par le courant.

C’est vraiment amusant, les filles en redemandent.

Par la suite, nous allons au camp Driftwood; en 1960, un Hermite qui vivait dans un bateau dans la creek avait construit un camp dans le haut de la petite montagne, par la suite, il a été utilisé par les agents de la drogue en 1980 pour surveiller les avions de drogue en provenance de Norman’s Cay.

Aujourd’hui, il reste rien, sauf une pancarte et une vue à couper le souffle.

Par chance, c’est un des endroits qui n’a pas changé depuis notre premier passage.

En route, nous avons rencontré une petite couleuvre peu effrayée, Patrice et Alice lui ont touché la queue.

Pour terminer cette journée, nous allons sur une plage plus au nord et nous faisons un petit feu sur la plage, c’est une plage très visité, car quelqu’un y laisse c’est chaise et sa tente.

De retour au bateau, l’alarme du profondimètre sonne, nous sommes à marée basse, il y a 8,1 pieds sous le bateau, notre tirant d’eau est de 6 pieds et 4 pouces.

La marée continue à descendre,

Au plus bas, nous avons 6,9 pieds sous le bateau, ouf!

Pour le souper, poisson, riz et légumes(en canne malheureusement)

Ce matin, Patrice va à la pêche avec les autres, ils reviennent avec un seul poisson, un « triger fish ».

Moi je fais l’école, du pain et des biscuits à la mélasse, ouf! Je suis en feu.

Comme il nous reste du bois à la plage, nous avons décidés de faire encore un feu à la plage ce soir, c’est devenu une habitude.

Donc souper vite fait; couscous aux légumes.

Ensuite retrouvaille au feu, nous y restons le plus longtemps possible, jusqu’à avoir une belle braise qui nous réchauffe les pieds