8 janvier 2017, Cambridge, Exuma, Bahamas

2h00 du matin, nous sommes réveillés par le bateau qui bouge différemment et le début d’augmentation des vents et de pluie.

Nous allons voir du cockpit si tout est correct, et là nous voyons le bateau Tipitina qui chasse, oh non!

Patrice éclaire avec le spot le bateau le temps que je prenne le klaxon. Décidément, quand tu es pressé tu ne trouves pas tout de suite ce que tu cherches.

Eh bien moi j’ai trouvé le WD-40 à la place du klaxon, le temps que je trouve le vrai, Tipitina se sont réveillé.

Tout de suite, Patrice met son short et nous descendons le dinghy.

Patrice va donc aider Tipitina qui est maintenant échoué dans un banc de sable.

Patrice pousse avec le dinghy à la proue et heureusement réussissent à sortir le bateau.

Patrice les dirige par la suite à un « mooring » pour la nuit.

Pendant ce temps, je ferme les côtés dans le cockpit et je vois les éclaires pas très loin de nous et j’entends un tonnerre.

J’accroche donc le câble de dépannage au pataras et mets l’autre extrémité à l’eau.

Une fois fait, je prends le spot et éclaire Patrice, pauvre lui le vent, la pluie et il fait très froid et il est en bedaine.

L’amarrage de Tipitina au « mooring » est un succès et Patrice revient frigorifié.

Pour le reste de la nuit, Patrice met notre alarme de mouillage, les gros vents du nord sont bel et bien arrivés et nous avons du 30 nœuds avec rafale périodique jusqu’à 40 nœuds.

Disons que le reste de la nuit n’est pas très reposante, notre alarme c’est déclenché à 3 reprises, mais nous ne chassions pas, c’est seulement lorsque les vents tournait un peu qu’on sortait du périmètre de l’alarme.

Patrice ajustait le périmètre au fur et à mesure.

Le réveil est difficile pour les parents, nous avons des petits yeux, les filles elles sont en pleine forme, donc il y a de l’école.

En après-midi, j’utilise le vieux pantalon de Patrice (trop grand) pour fabriquer un sac à pain.

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Pas mal n’est-ce pas, surtout que je n’ai pas de machine à coudre.

Nous restons au bateau toute la journée, le vent ne change pas et reste à 30 – 40 nœuds.

Il n’y a pas vraiment de vague, mais le son du vent est très fort.

Le jour je suis moins inquiète pour l’ancre, mais dès que le soleil se couche, le vent me semble pire et le stresse monte.

Pourtant se sont les mêmes vents et l’ancre à tenu toute la journée. C’est fou ce que la noirceur peut changer nos interprétations.

Patrice s’assure (pour aider le sommeil de son amirale adoré) que l’alarme de mouillage est bien mise et nous allons nous coucher.

 

 

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