5 janvier 2016, St-Pierre, Martinique

Ce matin tôt, nous changeons le bateau de place, il y a plusieurs bateaux qui sont parti et nous pouvons nous avancer et nous rapprocher du quai de dinghy.

Nous allons chercher des informations sur le canal de Beauregard, plus communément appelé le canal des esclaves en hommage aux hommes qui l’on construit.

La dame au kioste touristique nous dit qu’il est impossible d’aller faire le canal des esclaves aujourd’hui, car il pleut. Nous prenons quand même l’information pour savoir quel autobus nous devons prendre pour s’y rendre.

Comme il ne pleut pas beaucoup, juste une petite bruine, nous décidons d’y aller quand même. Une fois arrivé à l’autobus, malchance elle est pleine. Bon nous sommes des bons marcheurs, donc nous y allons à pied.

Nous commençons notre marche il est 10h00.

Sur le chemin, Patrice voit un raccourci sur la carte, nous piquons donc à gauche toute. Finalement ce petit raccourci nous fait passer dans un champ de bananier, oups, je pense que nous n’avons pas à être là. Nous nous ne sommes pas fait même dehors, hi hi. Même si nous ne devions pas être là, ce fût super.

 

Nous avons de belles vues!

Nous avons aussi rencontré Billy l’escargot.

Malheureusement Billy ne suit pas le rythme, nous devons le laisser.

Une fois sortie des champs de bananier, nous avons fini par trouver la fin du canal des esclaves, oui oui la fin, nous avons commencé pas la fin car nous voulions s’assurer qu’il était franchissable.

Franchir le canal des esclaves c’est marcher une longueur de 4,2 Km le long d’un cours d’eau ou un muret de 40 cm de large avec une dénivellation de 2%.

L’idée de sa construction est venu de Monsieur Beauregard pour acheminer l’eau de la rivière du Carbet vers les habitations de la côte caraïbe afin d’irriguer les cultures.

En tout le muret mesure 7 Km, mais seulement 4,2 Km peuvent être marchés. La déclinaison de 2% a été soigneusement calculée pour permettre un écoulement régulier, mais sans provoquer l’usure du gond du canal.

Cette construction est assez extraordinaire pour l’époque.

Finalement comme la pluie a cessée, le canal est très facilement franchissable. Et c’est partie!

Dès le début nous sommes impressionnés par la beauté du site et parcourir ce muret est vraiment exceptionnelle. Comme d’un côté il y a le muret et de l’autre c’est un ravin, nous disons aux filles que si elles perdent l’équilibre de bien vouloir tomber dans l’eau.

La vue est superbe. Nous arrêtons manger sur une partie du muret avec vue dans le vide.

Nous avons adoré cette randonnée, c’est 1h30 de marche sur un muret de 40 cm. C’est capotant.

Pour ceux qui ont le vertige, ce n’est pas conseillé.

Nous avons admiré une belle chute, de loin malheureusement.

Une fois à la fin, Alice est déçu, le tunnel est fermé, cause d’éboulement.

Nous commençons donc notre marche de retour. Cette fois c’est plus difficile, nous montons sans arrêt une colline.

En route Camille aperçoit un goyavier sur le terrain d’une maison. Comme par Hazard, la dame s’aperçoit que Camille a repéré les goyaves.

Elle a la gentillesse de nous en offrir 8, Mmmm!

Nous poursuivons notre ascension les jambes un peu fatigués. Une fois arrivé à une intersection, bingo nous croisons l’autobus. Malheureusement il est 14h00 et c’est le temps de sa pause dîné.

Finalement, peut-être à cause des enfants, mais il revient nous voir et nous offre gratuitement de nous faire parcourir en autobus le reste du chemin qui monte. Yé!

Par la suite la route ne fait que descendre.

Nous sommes de retour au village à 15h00, où nous croisons Advitam.

Une petite visite de la cathédrale et un arrêt à l’épicerie et go go nous retournons au bateau.

 

 

 

Soirée tranquille!

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