4 novembre 2016, Navigation dans le Golfe du Mexique
Nous sommes près du but, finalement nous allons à Marathon dans les Keys.
De là-bas nous allons pouvoir louer une voiture et aller à Disney, prendre un autobus et aller à Key West et nous allons être bien placés pour attendre une bonne fenêtre météo pour traverser vers les Bahamas.
Nous sommes toujours au près, mais notre vitesse de croisière est moindre, nous allons à 4 nœuds, le vent souffle à 13 – 15 nœuds et nous avons des petites vagues de 2-3 pieds.
La seule chose, c’est que nous tapons souvent les vagues, ça je n’aime pas. J’ai toujours l’impression que le bateau va casser en deux.
Péripétie de la journée : Patrice trouve de l’eau dans les cales.
Il y en a que très peu (moins de 2 litres). Faut dire que nous naviguons depuis 7 jours et que nous avons plus que jamais été frappés par les vagues. Elle peut venir aussi de notre plaque de frigo qui dégel.
Pour aider à la préparation du souper, Patrice met le bateau à la cape, c’est-à-dire que le bateau devient à peu près immobilisé; la dérive est alors presque de travers. Mettre à la cape consiste, pour un navire à voile ou à moteur, à régler son cap et sa vitesse par rapport au vent, à la mer et à la houle, de manière à réduire ses mouvements de roulis et de tangage. Lorsque le navire est à la cape, le vent et la mer arrivent généralement par le travers avant, la vitesse est réduite ou limitée à la dérive due au vent ; le navire ne lutte plus contre les mouvements de la mer mais se laisse porter par elle. Cette allure est utilisée essentiellement dans le mauvais temps, pour limiter les efforts sur la coque ou au gréement, pour permettre à l’équipage de se reposer ou de s’alimenter.
Ainsi, je cuisine un sauté de légumes et tofu sur du riz.
Belle fin de soirée et une bonne nuit!