31 août 2016, Antigua, Guatemala
Aujourd’hui, nous allons au lac Atitlan à la ville de Panajachel, un petit autobus vient nous chercher à l’hôtel à 8h15.
C’est un trajet de 2h30 pour s’y rendre. Le trajet se passe bien et les paysages sont magnifiques.
C’est tellement montagneux et parfois abrupte pour les voitures, qu’on voit à plusieurs reprises des voitures dans l’accotement pour mettre de l’eau dans leur radiateur.
Espérons que notre petit autobus va tenir le coup.
Avant d’arriver à la ville, nous arrêtons à un point de vue qui vaut vraiment la peine. Nous avons le panorama du lac Atitlan avec ses 3 volcans; Volcan San Pedro, volcan Toliman et le volcan Atitlan.
Malheureusement le volcan Atitlan est caché derrière le volcan Toliman et les nuages.
Un peu avant d’arriver à Panajachel, il y a une superbe chute sur le bord de la route, malheureusement nous n’avons pas le droit d’y aller.
Une belle chute de 4 cascades deux.
Notre chauffeur nous débarque donc à la ville de Panajachel, il y a plein de stand à souvenir, une rue pleine.
Nous ne sommes même pas sortis de l’autobus qu’on se fait harceler pour des tours guidés.
Nous allons nous réfugier sur un quai, où nous avons une autre belle vue sur les volcans.
Sur le quai, un homme nous propose un tour en bateau pour aller voir un hot Springs, la ville de Santa Catarina Palopo et revenir à Panajachel.
Notre ami Ernesto deal le tout pour 250 quetzals pour nous 7, soit 44 $ canadien.
Juste avant d’embarquer sur la bateau, Alice a envie de faire pipi, le guide nous amène à une toilette où je dois payer 3 quetzal, malheureusement c’est Pat qui a l’argent.
La dame refuse catégoriquement qu’Alice utilise les toilettes si on ne paie pas.
Je retourne donc avec Alice derrière un mur de béton et Alice se soulage gratuitement.
On repassera pour la courtoisie.
Nous partons donc dans une lancha, petit bateau sur le lac Atitlan.
Le paysage est tout simplement splendide.
Profond de 350 mètres, le lac Atitlan est le plus grand du Guatemala. Il occupe une caldeira crée par un super volcan ayant explosé il y a 84 000 ans.
Une fois arrivé à la de Santa Catarina Palopo, nous cherchons le hot springs.
Et bien la déception est très grande, sur le bord de l’eau, il y a des roches qui sont installer pour faire une petite barbotteuse de 3 pieds par 4 pieds, où il y a 5 – 6 enfants locaux entassés, ceci est le hot springs.
Je n’ai même pas pris la peine de prendre de photo, c’était complètement inutile.
Par la suite, nous marchons vers la ville de Santa Catarina. La vue du lac est fabuleuse.
Tout se gâte une fois dans la ville. Premièrement il n’y a rien à voir, c’est une petite ville, qui n’a rien d’extraordinaire.
Comme c’est l’heure de dîner, nous décidons quand même d’essayer un resto d’ici.
Nous mangeons le traditionnel poulet avec haricots. C’est bon et pas cher.
Du haut du restaurant, nous avons une vue de la ville et des volcans.
Nous pouvons enfin voir le sommet du volcan Atitlan qui était jusqu’ici caché derrière le volcan Toliman et des nuages.
Les maisons sont empilés une par-dessus les autres, il ne faut pas de tremblement de terre, car sinon celles du haut vont ramasser celles du bas.
Comme le lac est situé à 2000 mètres d’altitude, nous pouvons admirés les nuages de près.
Nous retournons ensuite à la ville de Panajachel, où nous regardons un peu les stands à souvenirs.
J’y ai acheté un beau sac à bandoulière en patchwork de tissus traditionnel maya.
Je l’ai eu pour 30 quetzals, soit 5$ canadien.
Nous retournons ensuite à Antigua.
Nous revenons un peu déçus de notre expérience, une chance que seule la vue du lac en valait la peine.
Je peux comprendre que le lac est surnommé un des plus beaux lacs du monde.
On dit qu’Antoine de Saint-Exupéry, qui a séjourné au Guatemala après un accident d’avion en 1938, y aurait trouvé l’inspiration pour écrire Le Petit Prince.
Le voyagement du retour est plus effrayant, vous vous souvenez que j’ai dit qu’il y avait de grosses collines abruptes, et bien là nous devons les descendre et il pleut des cordes, en plus ça na dérange pas vraiment les conducteur qui route très vite malgré tout.
Nous sommes arrêtés par le trafic causé par un glissement de terrain à 5 minutes devant nous.
Nous arrivons sain et sauf à l’hôtel où nous relaxons un peu avant d’aller souper.