Le vent se matin sont de retour à un 20 nœuds.

Cela fait bien assez longtemps que nous sommes à Bell Island, oui c’est magnifique, mais il y a d’autre chose à voir.

9h20, c’est un départ.

La navigation va bon train, bel allure, vitesse de 6,5 nœuds en moyenne, le soleil est de la partie, c’est magique.

Pour poursuivre cet état de béatitude, ça mord à l’une des lignes, yé!

Malheureusement, lorsque Patrice vérifie la ligne, il n’y a plus de tension.

Patrice remonte le reste de la ligne pour vérifier le leur, au même moment, ça mord sur l’autre ligne.

Nous le laissons s’épuiser un peu et Patrice continu de remonter l’autre ligne et il y a quelque chose au bout???

Le capitaine regarde et se rend compte que c’est une mâchoire, oups! Pauvre poisson, j’espère qu’il va survivre.

Oui oui c’est vrai l’autre ligne. Go go Pat la ramène.

Wow, ça l’air gros, nous sommes tous excités.

C’est vert, super une dorade (Mahi-mahi) l’excitation monte encore plus.

Une fois proche, le capitaine me dit de prendre le crochet et de me préparer.

Là il me dit, il faut que tu le piques par en dessous, mais pas trop bas, pas dans la partie qu’on mange et faut pas l’échapper.

Mon stresse augmente un peu, je ne veux pas manquer mon coups, et là il dit, si tu es capable prend le par les ouïes, Ah c’est plus facile comme ça pour moi.

Alors une fois la dorade à ma portée j’entre le crochet dans son ouïe, yé je réussi.

Là je remonte le poisson, ouf! Ce n’est pas léger.

Pour l’instant il ne se débat pas beaucoup, mais une fois au-dessus du banc arrière, il gigote et je l’échappe, au même moment l’hameçon se décroche.

Là j’ai les gros yeux du capitaine.

Mais, j’ai un ange avec moi, la dorade tombe dans le cockpit.

OUF!

Maintenant, nous avons une belle dorade qui fait le bacon dans le cockpit.

Il y a du sang qui revolent partout.

Patrice demande donc à Camille d’aller chercher la vodka, bizarre elle sait où elle est????

Une petite, non une grosse dose de vodka à la dorade et elle se calme, enfin!

Nous avons maintenant une scène de crime à bord, mais au moins 4 repas, hi hi!

Voici la scène.

Et voici le trophée

Là notre capitaine retrouve son sourire. Une dorade de 6 kg , 43 pouces.

Nous sommes vraiment contents, il y a deux ans, nous perdions nos leurres et n’attrapions jamais rien.

C’est bien beau tout ça, mais là il faut le dépecer et nettoyer le carnage du cockpit, je n’ai pas besoin de vous dire que ça ne sent pas la rose.

Patrice, s’installe sur la plateforme pour le dépessage, et il prend l’initiative d’accrocher la dorade avec une corde pour ne pas l’échapper, mais lui il ne met même pas sa ceinture.

Il ne faut pas qu’il tombe.

Même si nous remettons les lignes à l’eau, ça ne mord plus le reste de la navigation, nous avons de quoi faire de toute façon.

Ancrage à 16h00, devant la belle grotte. De beau souvenir revient en surface de ce bel ancrage.

Pour souper… de la dorade, Mmm! Délicieux! Je nous gâte et en fait beaucoup, cette fois Camille va avoir le ventre plein à la fin de son assiette.