9h10, c’est un départ avec génois et grand-voile.

Au début de la navigation, nous avons le vent arrière, navigation calme et relaxante.

J’en profite pour bien soigner mon bronzage. J’assume fièrement mon titre de poupounne de deck et m’installe au soleil.

Par la suite, nous changeons de cape et le vent est maintenant de travers, c’est encore une super navigation, mais il fait chaud et la bronzette est fini pour aujourd’hui.

Au départ, nous devions aller à Rat Cay, mais il y a des mooring et il ne reste pas vraiment beaucoup de place, en plus ce n’est pas très profond.

12h00 finalement le choix du capitaine ce porte pour Pipe Cay.

Un bel ancrage paradisiaque.

Nous sommes ancré dans 9,4 pieds d’eau et nous ne sommes pas sûr de la marée, nous verrons bien!

De toute façon, c’est du sable.

Ma Bulle vient s’ancrer près de nous dans ce bel havre de paix.

Après le dîner, nous partons visiter l’île avec les cocottes.

Il y a un vieux quai commercial qu’on pourrait très bien utiliser, mais c’est une chance à prendre, qui dit quai, dit bibitte.

Nous avons eu largement notre lot de bibitte au Guatemala, nous allons nous abstenir.

Nous trouvons le sentier pour se rendre à une plage, les filles y restent jouer pendant que moi et Pat allons poursuivre la marche sur la plage.

La marée est descendante et la partie peu profonde de la plage est à perte de vue.

J’adore les marche sur la plage, c’est parfois dure sur les mollets, dépendamment de la fermeté du sable, mais la musique des vagues et la contemplation de ces eaux cristalline est tellement apaisant.

Nous pouvons y rencontrer plein d’ami, aujourd’hui je vous présente Gustave, un conch pas très nerveux.

De retour au bateau, les filles partent en kayak sur la plage et moi et Patrice faisons de la plongée près du bateau.

Il ne nous faut pas beaucoup de temps pour remarquer qu’il n’y a pas grand espace sous la quille. Nous sommes à une main de toucher le fond.

Le problème, c’est que la marée descend encore.

À 18h00, notre profondimètre indique 6,2 pieds, nous avons 6 pieds et 4 pouces de tirant d’eau et bien c’est fait, La Smala est échoué.

C’est un petit échouage en douceur dans le sable, nous n’avons rien senti.

Rien de bien grave ne peut arriver, la marée est maintenant à son plus bas et nous sommes en sécurité.

Ce qui est bien, c’est qu’on ne peut pas chasser hi hi! La vie continue!

Par contre, vers 20h00, la marée remonte et il y a des petites vagues, cette fois nous sentons les petits boum boum! De la quille qui frappe le sol.

Par prévention, nous regardons les boulons de la quille et tout va bien, tout sera fini dans une heure, juste le temps que la marée monte un peu.